Les transporteurs routiers de la RDC ont invité, samedi 2 novembre, le Gouvernement à supprimer les barrières illégales, à décourager les tracasseries policières et à mettre fin aux amendes forfaitaires sur les routes du pays.
Leur porte-parole, André Tshikoji a lancé cette invitation lors d'un point de presse, à Kinshasa.
A cette occasion, il a rappelé l'exécutif national la nécessité de mettre en place ces recommandations assorties de la dernière tripartite Gouvernement-patronat-Syndicat des routiers.
Il a enfin demandé au chef de l'Etat de s'impliquer personnellement pour décanter la situation des transporteurs poids-lourds.
« Ce qui était demande par le chef de l'Etat lui-même lors de notre rencontre avec lui, c'est la suppression immédiate des barrières de Mitendi et Mpozo pour permettre la fluidité du trafic et pour permettre à ce que, la fin du mois de novembre, de voir ce que nous avons demandé comme effort du patronat en faveur des conducteurs », a déclaré André Tshikoji.
Sur le terrain, la situation est tout à fait contraire, ajoute le porte-parole de l'Association des transporteurs congolais, où des conducteurs des remorques sont mis au cachot pour motif qu'ils ne doivent pas circuler dans la ville pendant la journée.
Il a en outre déploré les amendes forfaitaires imposées aux camionneurs aux barrières installées aux entrées de la ville de Kinshasa.
Ces amendes sont estimées à 1000 voire 2000 USD.