Au moins sept morts et plusieurs dizaines de disparus dans une mine de cuivre en Zambie. Des travailleurs clandestins creusaient sur le site de Seseli, dans la ville de Chingola, à 400 km au Nord de la capitale Lusaka, lorsque des mineurs illégaux ont été ensevelis. Les recherches se poursuivent pour retrouver au moins une vingtaine de personnes, mais les espoirs sont minces.
Les secouristes sont sur place pour tenter de sauver des mineurs illégaux ensevelis depuis l'effondrement d'une partie du site jeudi soir. D'après la police, les faits se sont produits entre 21 et 22h. De fortes pluies ont entraîné un glissement de terrain qui a englouti les travailleurs clandestins qui creusaient ce site dans trois tunnels différents.
Une zone d'exploitation dite « à ciel ouvert », utilisée lorsque les minéraux recherchés se trouvent relativement proches de la surface. Les recherches s'étaient intensifiées depuis vendredi avec le renfort d'entreprises privées qui avaient mis à disposition des machines afin de faciliter les recherches, notamment pour pomper l'eau.
Mais les espoirs de retrouver des survivants semblent désormais quasi nuls. Les autorités estiment que les mineurs manquant à l'appel sont présumés morts et que le travail consiste maintenant à récupérer les dépouilles. Le bilan reste toutefois encore incertain puisqu'on ne sait pas exactement combien de personnes exploitaient illégalement la mine au moment de la catastrophe.
Un drame qui n'est pas isolé dans cette région grande productrice de cuivre où l'exploitation illégale est courante.