Congo-Brazzaville: Action humanitaire - La Fondation Burotop Iris fait un don de sang au CNTS

A la faveur de sa septième édition du don de sang, la Fondation Burotop Iris en collaboration avec l'Association les jeunes cadres a offert, le 2 novembre, à Brazzaville un don de trois cent soixante-sept poches de sang au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), dans le cadre de ses actions sociales.

Dans les hôpitaux, ces poches de sang offertes vont secourir les accidentés, les patients drépanocytaires, les nouveau-nés et les femmes qui accouchent. A Brazzaville, la rareté de sang s'explique du fait qu'il y a en moyenne seulement dix mille donneurs reconnus officiellement par le CNTS.

Au cours de cette séance de collecte de sang, la directrice de la Fondation Burotop Iris a affirmé que son organisation pouvait atteindre près de quatre cents donneurs en 2023. Par ailleurs, sur le lieu de collecte de sang, l'Association les jeunes cadres du Congo comptabilisait déjà, pour sa part, quatre-vingts donneurs.

« Nous sommes les défenseures de l'engagement citoyen et communautaire, nous nous sommes dit que nous pouvons jouer notre partition dans cette quête collective. Depuis 2015 jusqu'aujourd'hui, nous donnons du sang. En 2023, les réseaux d'organisations volontaires et les écoles d'enseignements supérieurs ont été mobilisés afin que nous puissions obtenir un nombre important de poches de sang », a indiqué Florian Koulimaya, président de l'Association les jeunes cadres.

Pour la cause humaine et citoyenne, la mobilisation réussie a rassemblé les donneurs de sang de plusieurs nationalités : congolaise, rwandaise, libanaise et française.

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« Nous sommes dans la dynamique du don de soi. Nous sommes à la 7e édition du don de sang. Nous avons sensibilisé les organisations partenaires. Le sang n'a pas de substitut et si chaque société pouvait faire un don de sang, tous on va préserver la vie humaine », a indiqué Diana Attye, directrice de la Fondation Burotop Iris.

Le CNTS est l'intermédiaire officiel entre les donneurs de sang et les patients. Afin de remédier au manque de sang dans les hôpitaux, la régularité de collecte de sang est deux fois par année et par donneur.

Le chef de service de communication et promotion du sang au CNTS, Quentin Louis Norbert Yombo, rappelle que : « le gouvernement qui est notre bailleur principal a mis à notre disposition tous les consommables : poches vides, cotons, sparadraps et autres afin que nous organisions de grande collecte de sang. Avec une poche de sang on peut sauver trois personnes ».

Selon ce dernier, les donneurs réguliers bénéficient d'un bilan gratuit des hépatites B et C, du VIH et de la syphilis. Les détenteurs de la carte de donneurs peuvent être bénéficiaires au cas où l'un de leurs parents manque de sang.

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