Congo-Brazzaville: COP28 - Rosalie Matondo s'est entretenue avec Lord Richard Benyon

Dans les coulisses de la COP28, Rosalie Matondo, ministre de l'Économie forestière de la République du Congo, a échangé avec Lord Richard Benyon, ministre d'État à la Biosécurité, à la Mer et à la Ruralité britannique, le 4 décembre, à Dubaï.

À l'ordre du jour, le passage en revue des termes du projet d'appui à la conservation de la biodiversité. Ce projet est devenu bilatéral et n'est plus mené dans le cadre de l'Union européenne. C'est pourquoi la Grande-Bretagne a manifesté la volonté d'appuyer les écosystèmes forestiers du Bassin du Congo, a expliqué la ministre congolaise, précisant que c'est également le Royaume-Uni qui préside la structure "Central African Forest Initiative"(l'Initiative pour les forêts d'Afrique centrale en sigle Cafi), à la suite du travail accompli lors du sommet de la COP26 à Glasgow en Ecosse.

Au cours de cette entrevue, le projet de la pâte à papier qui sera exécuté dans le district d'Okoyo et par la suite dans d'autres localités du Congo a été réévalué entre la ministre et les représentants d'Agricaf Congo - Aforest Congo Transfor Congo. Ce projet était déjà présenté au président de la République, Denis Sassou N'Guesso, par l'Autrichien Karl Ernst Kirchmayer, président directeur général du Groupe ASC Impact afin de parler en même temps de l'engagement et les difficultés pour mettre en route les activités des trois filiales du groupe qui était créé depuis le mois de janvier 2023 en République du Congo dans les domaines de l'agriculture et des forêts.

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Pour Eric Raulet, le groupe Agricaf Congo - Aforest Congo- Transfor Congo participe au programme de développement durable en respect des programmes sur la gouvernance forestière retenus par le président de la République, Denis Sassou N'Guesso, et son gouvernement pour investir dans le boisement, le reboisement et l'afforestation.

La société Aforest Congo a déjà obtenu 59.000 hectares du ministère de l'Economie forestière. Elle attend la signature du bail emphytéotique et de la convention pour démarrer les activités sur le terrain. « Nous sommes en train de réunir toutes les conditions pour mener à bien le projet de la pâte à papier », a-t-il confié. La ministre a continué ses séances de travail du 4 décembre au pavillon « Comifac - Central Africa Initiatives Pavilion » par un plaidoyer pour l'obtention de financements en faveur des forêts de l'Afrique centrale.

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