Sous l'étiquette du Haut conseil représentatif des Congolais de l'étranger, -HCRCE- et de l'Association Développement des Relations Nord-Sud, -ADRNS-, Dimitri M'Foumou-Titi conduit une délégation de réseautage et de prospection dans la pisciculture au Ghana.
Du 24 novembre au 4 décembre, le président d'ADRNS, accompagné des deux membres de son bureau, Léo-Cady Kakama et Carine Ndala, a effectué une mission dans le cadre des objectifs de la diaspora congolaise en France désireuse de se constituer "technicienne, économique, scientifique et dans son rôle de société civile".
À l'origine de ce séjour au Ghana, un accompagnement d'un projet agricole initié par un partenaire d'ADRNS, porté et soutenu par la plateforme African Valley, dans le cadre de la pisciculture, initié par Tierra Rica, spécialisé dans la ferme d'élevage de tilapias et poissons-chats.
Se rendre sur place était également l'occasion pour la délégation congolaise de s'enquérir de l'expérience d'un pays qui s'est doté, en juin dernier, d'un centre, à la fois en vue de former les jeunes à l'aquaculture et aussi pour booster ce secteur.
Au Ghana, le rôle des pêches et de l'aquaculture durable pour la sécurité alimentaire et la nutrition est considéré comme étant primordial. À en croire les données et les statistiques de la présidence ghanéenne, ce sous-secteur possède des potentialités pour faire avancer l'économie et créer des emplois dans le pays. Il emploie, à ce jour, quelque 3 millions de personnes, soit 20 % de la main-d'oeuvre nationale sur l'ensemble de la chaîne de valeur, et contribue à hauteur de 60 % aux besoins en protéines du pays et à 11 % du PIB pour l'agriculture.
Concernant le réseautage, la délégation congolaise est partie à la rencontre des Congolais au Ghana, tout au moins, celle avec Louanges Mang, Congolaise en résidence à Accra. Depuis son pays d'accueil, elle oeuvre dans l'entrepreneuriat et participe à la contribution des Congolais de l'extérieur au développement économique, social et culturel du Congo. Son message est d'encourager ses compatriotes à l'esprit d'entreprise où qu'ils soient.
D'après Dimitri M'Foumou-Titi, si l'on tient compte de l'esprit de patriotisme des Congolais à l'étranger pour leur pays d'origine, cette mission aura été fructueuse et en appelle d'autres auprès des compatriotes établis dans d'autres pays. « En tant que diaspora, nous devons convertir notre patriotisme afin de dynamiser notre économie au Congo par l'apport respectif de tout un chacun dans son domaine ».