A l'occasion de la Journée internationale des personnes vivant avec handicap, la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, a annoncé la validation dans les prochains jours d'une stratégie nationale visant à consolider l'inclusion de celles-ci.

« Un projet de stratégie nationale sur l'inclusion des personnes vivant avec handicap sera validé », a indiqué la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa, dans la déclaration du gouvernement lors de la Journée internationale des personnes vivant avec handicap commémorée le 3 décembre de chaque année. Le document, a-t-elle précisé, a été élaboré avec le concours du Conseil consultatif des personnes vivant avec handicap. « Ce document relève la transversalité de la question du handicap et préconise la mobilisation des différentes énergies, dans le sens d'une réponse impliquant l'ensemble des acteurs tant publics que privés », a expliqué la ministre.

La stratégie nationale sur l'inclusion des personnes vivant avec handicap dont il est question va s'ajouter, avec ses spécificités, à d'autres textes qui existent déjà. Entre autres, la Politique nationale de l'action sociale 2023-2026 considérée comme un instrument devant favoriser l'inclusion sociale des couches vulnérables parmi lesquelles figurent les handicapés. « A travers des actions multiformes, le gouvernement assure la protection, la promotion et l'inclusion sociale, économique et culturelle de cette couche de notre société », à en croire la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.

Cette année, ladite journée est célébrée sur le thème « Unis dans l'action pour sauver et réaliser les Objectifs de développement durable pour, avec et par les personnes handicapées ».

Selon la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, le développement durable pour les personnes vivant avec handicap nécessite que l'on mette un accent particulier, notamment sur leurs droits en tant que personnes contribuant activement à la vie sociale, économique et politique. « Il faut veiller à ce qu'elles soient présentes dans les sphères de décision et qu'elles participent aux efforts déployés par le pays pour atteindre les Objectifs de développement durable dans les secteurs de la santé, l'éducation, la protection sociale non contributive, l'action climatique... », a indiqué la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou-Kimbatsa.