Réunie le 4 décembre à Brazzaville sous la direction du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, la cellule de crise chargée de gérer la situation née du drame survenu dans la nuit du 20 au 21 novembre au stade d'Ornano a été informée de la clôture de l'enquête administrative menée par une commission mixte police-forces armées congolaises, annonce un communiqué.

Selon la cellule de crise, les conclusions de cette enquête ont été mises à la disposition du gouvernement. « Le ministre de la Défense nationale a été instruit par le Premier ministre, chef du gouvernement, de veiller à la mise en oeuvre de ces conclusions, dans le strict respect du règlement de discipline générale dans les Forces armées congolaises et la gendarmerie nationale, ainsi que du statut général des militaires et gendarmes », a précisé le communique sans d'autres détails.

En effet, des sources font état de l'arrestation et de la suspension de quelques officiers supérieurs de la garnison de Brazzaville dans le cadre de l'enquête administrative. « Le garde des sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones a informé la cellule de crise du fait que l'enquête judiciaire diligentée par M. le procureur de la République suit son cours », a poursuivi le communiqué.

Faisant le point de la gestion des conséquences du drame, sur les plans social, humanitaire et administratif et judiciaire, la ministre des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire, Irène Marie Cécile Mboukou-Kimbatsa, a informé la Cellule de crise qu'à ce jour vingt-quatre victimes sur trente-deux ont déjà été inhumées dont vingt-deux à Brazzaville, une à Pointe-Noire et une autre à Sibiti, dans le département de la Lékoumou.