Les usagers des banques sont confrontés quotidiennement à d'énormes difficultés au niveau des banques. Lors de la célébration de la journée internationale des banques hier, mardi 4 décembre, Famara Ibrahima Cissé, président de l'Acsif qui s'exprimait sur les ondes de la Radio Sud Fm a déploré, entre autres, le taux d'intérêt élevé, le manque de sécurité et de transparence et le problème d'accès notés au niveau des institutions financières.
La journée internationale des banques a été célébrée hier, lundi 4 décembre. Cette occasion a été saisie par le président de l'Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsif) Famara Ibrahima Cissé pour revenir sur les difficultés auxquelles les usagers sont confrontés au niveau des banques du Sénégal. Il s'exprimait sur les ondes de la radio Sudfm. Il trouve que la répartition des banques est disproportionnelle et discriminatoire au Sénégal. « Au Sénégal, on dénombre 31 banques et 195 institutions de micro finance.
On note plus de banques dans la capitale qu'à l'intérieur du pays. Et même à Dakar, il y a plus de banques en ville que dans la banlieue », relève-t-il. Il faudra noter aussi que les taux d'intérêts sont extrêmement élevés et la qualité des services laisse à désirer au niveau de certaines banques de la place. « Toujours, nous sommes à des taux de 14 et 15% pour les banques et 22 et 24% pour les institutions de micro finance.
Les services sont très élevés avec une qualité défectueuse », soutient-t-il. M Cissé a dénoncé également le manque de sécurité et de transparence qui constitue aujourd'hui un réel problème. « Il y a un réel problème de sécurité. Aujourd'hui avec la digitalisation, les fraudeurs s'attaquent aux innovations technologiques. Les cybers fraudeurs s'emparent des données des usagers pour vider complétement leurs comptes.
On note un manque de transparence, parce que si on veut des informations à la caisse, c'est la croix et la bannière. Les agents qui sont au niveau des comptes offices refusent catégoriquement de donner certaines informations relatives au compte de l'usager », déplore le président de l'Acsif. L'accès, poursuit-t-il, constitue un problème. Selon lui, le taux de bancarisation reste toujours faible, parce qu'il y a une détérioration de la confiance entre le client et la banque.