Deux semaines seulement avant la date fixée pour les élections, des préoccupations croissantes se manifestent quant à la capacité effective de les organiser dans le respect du calendrier constitutionnel, soit le 20 décembre 2023. Plusieurs partis de l'opposition, ainsi que certaines chancelleries, soulignent les multiples défis à relever : logistique, sécurité et transport, tous étant d'une importance cruciale. Malgré cela, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) se veut rassurante quant à ses préparatifs.
L'une des principales préoccupations portent sur la logistique dans un pays quatre fois plus vaste que la France, mais exsangue en termes d'infrastructures. La Commission électorale nationale indépendante se veut rassurante.
Selon elle, Des efforts supplémentaires ont été consentis, permettant le déploiement des dispositifs électroniques de vote dans la plupart des chefs-lieux provinciaux. D'autres équipements sont en cours d'acheminement, avec l'assurance que l'aviation militaire sera mobilisée en cas de besoin. La Céni affirme que pour compléter le matériel requis, notamment les isoloirs, plusieurs conteneurs, au nombre de 11, ont déjà quitté le port de Dar-es-Salaam en Tanzanie.
Quant aux procès-verbaux des résultats, les retards du fournisseur sud-africain ont contraint la Céni à se tourner vers la Chine pour trouver une solution, désormais effective.
Sur le volet financier, les fonds semblent en principe disponibles, selon les autorités. Sur les 300 millions de dollars américains restants, le gouvernement a déjà débloqué 130 millions. Ainsi, les équipements retenus par les fournisseurs ont finalement été libérés.
Toutefois, la sécurité demeure la principale inconnue, surtout dans la province de la Tshopo.