Radjabho Tebabho Soborabo, président national du parti politique Congolais unis pour le changement (CUC), candidat numéro 1 sur la liste de la CENI pour l'élection présidentielle du 23 décembre prochain, affirme vouloir « apporter un changement dans ce pays longtemps meurtrit depuis son accession à l'Indépendance ».
Il s'inscrit dans « l'optique du changement afin d'apporter sa part à la consolidation de l'unité entre les Congolais, avec en prime, la paix sur le territoire national afin que tous puissent bénéficier des ressources dont regorge le pays », affirmait son mandataire lors du dépôt de sa candidature à la CENI, le 14 septembre dernier.
Parcours
Pasteur et hommes d'affaires, Radjabho Tebabho Soborabo est né à Sedjabo en Ituri, le 3 mars 1962.
Selon plusieurs observateurs de la vie publique en Ituri, ce natif du territoire d'Irumu séjourne beaucoup plus dans les pays de l'Afrique de l'Est d'où il gère ses affaires.
Les guerres fratricides de sa région natale entre 1999 et 2002, le pousse à l'exil, rapportent les mêmes sources.
Lorsqu'il revient au pays, il crée en mai 2011 son parti politique le CUC qui a son siège en Ituri et affirme avoir des représentations dans 20 provinces de la RDC.
Ce parti politique fera partie de la majorité présidentielle animée par Joseph Kabila, alors président de la République.
Le CUC quitte la plateforme Kabiliste en 2018, lorsque Radjabho Tebabho décide de se présenter à l'élection présidentielle. Il perd ce scrutin mais arrive tout de même en 4e position, créant ainsi la surprise dans la sphère politique congolaise et renforce sa popularité en Ituri.
Son programme
Le programme du candidat numéro 1 est axé sur l'instauration de la bonne gouvernance basée le principe de « l'homme qu'il faut à la place qu'il faut », afin de mettre fin à la paupérisation du peuple congolais, affirme-t-il.
La sécurité du peuple sera l'une de ses priorités, s'il est élu. Radjabho Tebabho promet d'éradiquer tous les groupes armés nationaux et étrangers qui écument le pays.
Sur le plan économique, il vise notamment mettre fin aux pillages des ressources minières en « appliquant avec rigueur le code minier ».
Le développement de la pêche, du transport lacustre et fluvial ainsi que des secteurs de l'environnement et du tourisme font également partie de son programme.
Pour améliorer la santé de la population congolaise, ce candidat indique entre autres que son Gouvernement « devra encourager les recherches fondamentales et appliquées en finançant ces dernières auprès des Centres de recherches officielles ».
Concernant l'éducation, il promet, s'il est porté à la tête du pays, de créer des emplois afin que les parents prennent en charge correctement leurs enfants et par conséquent les éduquent mieux. Il prévoit de porter la gratuité de l'enseignement au niveau de la maternelle et du secondaire, vu qu'actuellement cette gratuité ne s'applique qu'au niveau primaire.