Angola: Une commission interministérielle évalue le plan de développement du capital humain 2024-2037

Luanda — La proposition du Plan National de Développement du Capital Humain de l'Angola 2024-2037 a été évaluée mardi, à Luanda, au cours d'une réunion présidée par la vice-présidente de la République, Esperança da Costa.

Il s'agit de la première réunion de la Commission interministérielle de mise en oeuvre du Plan national de formation des cadres (CI-PNFQ), qui a également analysé les aspects liés au réajustement et à la composition de cette commission, selon le communiqué issu de la réunion.

Selon la note, le plan prévoit l'expansion des sous-systèmes d'enseignement/formation, estimant le nombre de personnels formés d'ici 2037.

Le Plan national de développement du capital humain angolais 2024-2037, qui doit encore être soumis à l'approbation du Conseil des ministres, est un instrument de planification multisectorielle à long terme, qui garantit une orientation politique et technique, conformément aux besoins de développement du pays.

Le document prévoit un ajustement « efficace » de l'offre de formation et l'adaptation des qualifications aux besoins du marché du travail, précise le communiqué.

La Commission interministérielle a également analysé le Plan national de formation du personnel pour 2024, avec lequel elle entend coordonner les politiques d'éducation, de science, de qualification et de formation professionnelle avec les politiques liées à l'inclusion sociale et au travail.

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Le document propose l'allocation des ressources financières, matérielles et technologiques nécessaires à la « bonne » mise en oeuvre du plan susmentionné et à encourager la création d'un système intégré d'information et de gestion de l'offre d'éducation et de formation, aligné sur les objectifs stratégiques du Plan National de Développement.

Toutefois, dans des déclarations à la presse, le directeur du Cabinet du Président de la République, Edson Barreto, a informé que le Plan de Développement du Capital Humain comprend des politiques publiques d'enseignement, d'éducation et de formation en Angola, qui entreront en vigueur après approbation en Conseil des Ministres.

Il a ajouté que le document définit les lignes directrices pour les départements ministériels, ayant une vision globale pour garantir la formation du personnel conformément aux besoins de développement du pays.

Il est entendu, a-t-il dit, que les politiques publiques d'éducation et d'enseignement fassent partie d'un écosystème, de sorte que le profil du personnel formé présente un intérêt pour la demande.

Il a souligné qu'il faut veiller, par exemple, à ce que les établissements d'enseignement supérieur forment les enseignants des écoles techniques et professionnelles conformément aux exigences du ministère de l'Éducation, ainsi qu'à garantir un équilibre entre l'offre et la demande de personnel.

Edson Barreto a expliqué que le ministère de l'Économie et du Plan sera responsable de la formation du personnel pour l'entrepreneuriat et le développement entrepreneurial, et que le ministère de l'Administration territoriale (MAT) sera responsable de la formation du personnel du gouvernorat local.

Il a également ajouté que le ministère de l'Administration publique, du Travail et de la Sécurité sociale (MAPTSS) doit assurer la formation du personnel de l'administration publique centrale et locale et du système de formation professionnelle, tandis que les ministères de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation sont responsables des politiques publiques des sous-systèmes respectifs.

La Commission Interministérielle de Mise en OEuvre du Plan National de Formation des Personnels (CI-PNFQ) est un organe consultatif du Titulaire du Pouvoir Exécutif qui est chargé, entre autres missions, d'assurer la coordination et la promotion de la coopération inter et intra-institutionnelle entre les différentes institutions compétentes en matière d'éducation, d'enseignement et de formation du personnel.

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