Repartir de zéro sur une nouvelle terre représente à la fois un espoir et un défi. Au Mali, les conséquences du conflit et de la violence armée ont conduit plusieurs personnes à trouver refuge vers d'autres localités dans l'espoir de trouver un peu de sécurité.
Fatoumata, tout comme d'autres personnes, espérait une vie plus calme et plus prospère pour elle et les 18 membres de sa famille en se réfugiant dans la commune de Bambara Maoudé (cercle du Gourma Rharous) dans la région de Tombouctou. Cependant, c'était sans compter sur les défis d'ordre climatique et économique.
À Bambara Maoudé, Fatoumata et sa famille ont pu compter sur la générosité de leurs hôtes. Un vrai soulagement pour eux, car n'ayant pas d'activité génératrice de revenus. Malheureusement peu de temps après, les pluies inhabituelles ont provoqué des inondations dans le village détruisant les habitations dont celles de Fatoumata et sa famille mais aussi le peu de vivres qu'ils possédaient. Dans ce pays à moitié désertique, les précipitations annuelles sont de plus en plus difficiles à prévoir et les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations et les sécheresses, plus fréquents.
Lorsque les conséquences du conflit s'ajoutent aux défis liés au climat et à l'économie, les communautés déjà fragiles subissent des épreuves considérables.
Plusieurs familles, à l'instar de celle de Fatoumata, ont pu bénéficier d'une aide humanitaire leur permettant de se procurer des vivres pour quelques temps et aussi des biens essentiels ménagers.