Certains véhicules neufs acquis par la société d'Etat en 2020 sont déjà sur cale en 2023. Il faut mettre fin à cette situation anormale, selon le ministre de tutelle, qui a pris une position forte, lors de sa visite au Garage de la Jirama à Analamahitsy.
Il n'y aura pas de vente aux enchères. Les véhicules de la Jirama à Analamahitsy doivent être réparés ! C'est ce qu'a affirmé, avec fermeté, le ministre Solo Andriamanampisoa face aux employés de la compagnie nationale d'eau et d'électricité. Sur les lieux, ce ministre de l'Énergie et des Hydrocarbures a exprimé une préoccupation majeure concernant la gestion du patrimoine de cette société d'État. Lors de cette visite, le ministre a insisté sur la nécessité d'une gestion adéquate des matériels roulants, soulignant que la location de véhicules pour les interventions urgentes devait être remplacée par l'utilisation des propres véhicules de la Jirama. Solo Andriamanampisoa a explicitement demandé au directeur du patrimoine de la Jirama de prendre des mesures strictes, y compris des sanctions, à l'égard de ceux ne respectant pas le patrimoine de la compagnie, notamment les matériels roulants. La préoccupation centrale du ministre est la sous-utilisation des véhicules appartenant à la Jirama, alors même que l'entreprise loue des voitures pour répondre à ses besoins opérationnels.
Inacceptable
À noter que la société a fait l'acquisition d'un nombre considérable de véhicules. Rien que cette année, les achats et les dons ont permis à la Jirama d'avoir des véhicules neufs, comprenant notamment 50 camionnettes, 13 véhicules 4x4, 50 motos et 4 camions. Cependant, malgré ces acquisitions et les dons reçus, de nombreux véhicules se retrouvent inexplicablement hors service, certains ont été mis hors circulation depuis seulement quelques années. Le ministre a fermement souligné que cette pratique n'était pas durable et que même l'acquisition de nouveaux matériels ne résoudrait pas le problème fondamental : le manque de respect envers les équipements existants. Des dons récents tels que ceux de l'UNICEF, ou encore du projet LEAD ont renforcé le parc automobile de la Jirama, mais le ministre reste inquiet sur la durabilité de ces matériels roulants. Les véhicules inexploités et laissés à l'abandon, après seulement quelques années d'utilisation est une situation que le ministre a qualifié d'inacceptable.
Optimiser
Le ministre Solo Andriamanampisoa a exprimé une volonté claire de mettre un terme à ce gaspillage et a spécifiquement indiqué qu'il était impératif pour la Jirama de réparer les véhicules hors service à Analamahitsy et de les remettre en circulation. Il s'est opposé catégoriquement à la vente aux enchères de ces véhicules, insistant sur la possibilité de les réparer pour une utilisation effective. Le ministre a admis que les interventions urgentes de la Jirama pouvaient poser des défis logistiques, notamment pour le transport des poteaux électriques lourds. Cependant, il a souligné que louer des camions-plateaux pour ces tâches pourrait être évité si les employés de la Jirama respectaient correctement les véhicules et si les réparations et l'entretien régulier étaient assurés. En résumé, le ministre Andriamanampisoa a fait part de sa ferme détermination à mettre fin au gaspillage des ressources de la Jirama, soulignant que le respect et l'entretien adéquat des matériels roulants étaient essentiels pour garantir l'efficacité opérationnelle de l'entreprise.