Sénégal: Le Réseau libéral africain veut voir des libéraux diriger tout le continent africain (Président)

Dakar — Le Réseau libéral africain (ANL), une organisation réunissant les partis politiques démocratiques libéraux du continent, nourrit l'ambition de voir des libéraux diriger tous les pays africains, a affirmé, à Dakar, son président, Gilbert Noel Ouédrago.

''Notre ambition est de voir les libéraux diriger tout le continent africain. Nous devons être solidaires entre nous pour arriver à cela'', a déclaré M. Ouédrago lors de la cérémonie marquant les vingt ans de cette organisation politique continentale.

Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Hakima El Haité et d'Alexandra Heldt, respectivement, présidente de l'Internationale libérale et directrice de la Fondation Friedrich Naumann en Afrique de l'Ouest, au lendemain du sommet des dirigeants libéraux d'Europe et d'Afrique, qui s'est tenu du 3 au 5 décembre dans la capitale sénégalaise.

Selon Gilbert Noel Ouédrago, le Réseau libéral africain est le ''réseau le plus vaste et le plus influent des partis politiques libéraux en Afrique''.

''Le réseau a connu une augmentation notable du nombre de membres. De sept partis avec cinq pays en 2003, nous sommes passés à 47 en 2023 avec 29 pays'', a-t-il ajouté, mercredi.

Le président du Réseau libéral africain a également rappelé les réalisations de cette organisation au cours de ses vingt ans d'existence.

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''Notre engagement envers les principes démocratiques, les droits de l'Homme et l'Etat de droit a eu impact significatif sur le continent africain. Nous avons assisté à la croissance des idées et valeurs libérales, favorisant ainsi le pluralisme politique et l'inclusion dans de nombreux pays'', a-t-il indiqué.

Gilbert Noel Ouédrago déclare également que les efforts collectifs des libéraux ont contribué à l'établissement de systèmes démocratiques stables.

''Nos partis politiques ont joué un rôle central et crucial dans la défense de la justice sociale, de la liberté économique et l'autonomisation des communautés marginalisées'', s'est-t-il réjoui.

Malgré ses réalisations, le Réseau est confronté à un certain nombre de défis, a-t-il fait remarquer.

''Nous sommes confrontés à des conflits violents qui déstabilisent la paix et la sécurité, à la pauvreté et aux inégalités qui entravent le développement et à la justice sociale, à la corruption, à la mauvaise gouvernance, à la mauvaise gestion qui érodent la confiance et la responsabilité'', a-t-il relevé.

Parmi ces défis, M. Ouédrago a cité aussi ''l'extrémisme violent, le populisme et l'intolérance qui menacent la diversité et la coexistence''.

Il a invité les partis membres du réseau à l'accroissement de la visibilité des valeurs libérales dans les discussions politiques nationales et internationales, à l'inclusion dans la prise de décisions.

Concernant la question des droits de l'homme, M. Ouédrago a assuré que ''l'engagement des libéraux en faveur de cette cause restera inébranlable''.

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