Un ex-combattant du groupe armée « Ngolenge » a accusé, mercredi 6 décembre, les responsables de cette milice, de crimes graves, crimes contre l'humanité et violations des Droits de l'homme dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu.
Le groupe armé « Ngolenge », dirigé par le général autoproclamé Mboneza, est actif dans le Graben, riverain du Lac Edouard dans le Sud de Lubero.
Ce combattant a dit avoir rejoint ce groupe armé après l'obtention de son diplôme d'Etat. Il a passé six ans au sein de ce groupe dans les maquis au sud de Lubero, sous les ordres du général autoproclamé Mboneza et a été témoins des exactions commises contre plusieurs civiles :
« Quand il [Mboneza] cherchait de l'argent, il nous envoyait Kidnapper une personne pour qu'elle donne l'argent avant sa libération. Si elle ne donne pas l'argent, il fallait la tuer ».
Selon lui, ces personnes étaient tuées par Mboneza lui-même. « Il tirait sur ces personnes. Il y a au moins treize personnes qui ont été tuées en ma présence », a témoigné cet ex-combattant.
D'après lui, le recrutement forcé d'enfants est aussi l'une des pratiques du groupe armé Ngolenge :
« Il y a des enfants qu'on recrutait. Ils sont là jusqu'à maintenant même. On faisait même le recrutement forcée ».
Pour le moment, cet ex-combattant à rejoint Programme de démobilisation, désarmement, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRC-S).