Congo-Brazzaville: Germain Yamba - ' L'écriture a toujours été une chose naturelle pour moi'

interview

Germain Joseph Yamba exerce la profession d'avocat au barreau de Tours. Il vient d'écrire son premier roman et en assure la promotion.

Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment êtes-vous venu à l'écriture ?

Germain Joseph Yamba (G.J.Y.) : Vous voulez préciser l'écriture du roman ? Si c'est le cas, c'est parce que l'écriture a toujours été une chose naturelle pour moi. Tout partager par l'écriture. Observer les choses, sillonner les routes, méditer des enseignements, vouloir créer, vouloir transmettre, non seulement à mon interlocuteur immédiat mais au plus grand nombre. J'ai toujours écrit. Ecolier, j'ai rédigé de belles rédactions.

J'ai terminé mes études aussi par la rédaction, celle d'une thèse de doctorat. Sur le plan professionnel, j'ai toujours rédigé, tant en qualité d'enseignant-chercheur qu'en qualité d'avocat. Vous me direz : l'exercice n'est pas le même. En effet, l'écriture d'un roman est exigeante. Et pour se lancer dans la poésie, les exigences sont encore plus importantes. Mais quand la critique est au rendez-vous, on se dit qu'il convient de continuer et d'exprimer au grand jour son amour pour l'écriture.

L.D.B. : Que retenez-vous des critiques littéraires suscitées par votre premier roman et des retours de lecteurs entendus lors des séances de dédicaces ?

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Y.J.G. : Oh, c'est véritablement de la folie ! Je découvre le sens de l'affirmation des auteurs qui confient que le roman une fois édité, diffusé, ne vous appartient plus. C'est effectivement ce que je constate pour le mien. Il vit sa vie. Certes, j'ai écrit en puisant dans un vécu lointain, mais si proche dans ma mémoire ! La transcription face aux exigences de la langue française fait paraître peut-être des approximations littéraires.

Mais, dans l'ensemble des retours, la critique est très positive. Certains se sont retrouvés dans ce roman. D'autres ont fait le voyage sur les bord de l'océan Atlantique du côté de Pointe Noire, au Congo, ont goûté aux mets de l'Afrique. Le temps du rêve est un joli cri d'amour, un concert de poésie. Bref, les lecteurs l'ont adopté et lui assurent longue vie. L'auteur n'existe plus et c est une grande satisfaction d'établir ce lien par le livre.

L.D.B. : Envisagez-vous de prolonger la promotion de cet ouvrage en cette fin d'année ?

Y.J.G. : Bien évidemment, parce que aller à la rencontre du public, des lecteurs, est important. En tant qu'auteur, je vis de beaux moments de littérature. Depuis la parution du roman, j'ai été invité dans des foires, des librairies, y compris des endroits improbables où j'ai été amené à parler de cette oeuvre. Pour terminer l'année de la parution, je serai en dédicace le 16 décembre prochain à partir de 15h, à la librairie La boîte à livres à Tours. Grâce à cette prochaine rencontre, sans prétention d'un grand auteur, j'ai hâte de reformuler de vive voix, auprès des lecteurs, ma joie d'être lu et de recevoir leurs critiques tous azimuts.

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