Dakar — Le journaliste sénégalais Mouhamed Tidiane Ndiaye a prôné, mercredi, à Guangzhou, en Chine, la pratique par ses pairs d'un journalisme de développement.
'' Les médias doivent jouer un rôle de promotion du développement humain, en permettant à l'homme, à la femme, d'accéder à une vie et une société qualitativement meilleures. En droite ligne de ce que l'on appelle le journalisme de solutions, le journalisme de développement'', a-t-il déclaré, à l'occasion du cinquième Sommet mondial des médias, qui se tient à Guangzhou, en Chine, du 4 au 8 décembre 2023.
''Le journalisme de solutions s'emploie à analyser et à diffuser la connaissance d'initiatives qui apportent des réponses concrètes, reproductibles, à des problèmes de société, économiques, sociaux, écologiques'', a-t-il ajouté.
M. Ndiaye intervenait dans le cadre d'un panel portant sur le thème : ''Renforcer la confiance : le rôle des médias dans la promotion du développement humain et de la sécurité''.
Dans sa communication, il a indiqué que des ''approches novatrices doivent être pensées pour garantir un journalisme de qualité, soucieux du bien-être de l'homme et des progrès de l'humanité.''
''Le mode de pratique médiatique novateur auquel j'appelle est aussi appelé journalisme constructif ou journalisme d'initiatives'', a précisé le chef du service des contenus de l'Agence de presse sénégalaise. Cette approche est, selon lui, surtout plus indiquée dans le contexte actuel des médias, marqué par la présence fulgurante du numérique.
''Aujourd'hui, les médias sont sous l'influence sans cesse croissante des technologies et des réseaux sociaux, qui favorisent souvent la diffusion, en toute légèreté, d'informations subjectives, partisanes, partielles, superficielles, hypothétiques, conjecturales, dans un monde où les réalités à rapporter, à commenter ou à analyser, sont infiniment plus complexes'', a souligné le journaliste sénégalais plusieurs fois primé.
Le cinquième Sommet mondial des médias, se poursuit jusqu'au vendredi 8 décembre. Il a pour thème : ''Renforcer la confiance mondiale et promouvoir le développement des médias''.
Plus de 400 professionnels et dirigeants de plus de 200 grands médias et groupes de réflexion, des représentants de gouvernements et d'organisations internationales, ainsi que des universitaires de renom venus de 121 pays y prennent part.
