Ce qui fait la force des nations, c'est la capacité de ses filles et fils, amis et soutiens de toute nature et de tout statut, à transcender les moments de doute et à rester ferme dans la seule prospective qui compte, celle d'une confiance, d'un amour et d'un attachement sans faille ni réserve aux valeurs et aux idéaux nobles. C'est qu'on enseigne aux écoliers Russes, Chinois, Américains et Cubains et même Rwandais, et c'est ainsi qu'ils constituent des modèles de grandes nations.
Ceci est une interpellation forte, une réprimande générale, un constat de tous les instants dorénavant, et une sonnette de réveil qui s'impose.
Partout, on entend le même discours : remaniement ; transition ; remplacement du président ; élections anticipées ou pas. En fait, ces tas de nouvelles, de plaintes et des humeurs de découragement qui masquent souvent très mal l'irresponsabilité des uns et des autres. Des grands cadres aux simples citoyens débrouillards, et des hauts responsables publics aux courtiers et animateurs des scènes entrepreneuriales et médiatiques, c'est la même ruse, la même démission ouverte ou sournoise.
Réellement, les gens fuient leurs responsabilités ou essayent de construire des justifications pour mieux voler, promouvoir la corruption, les abus et les détournements des deniers publics. Tous les services et tous les segments de la société sont concernés par ces dérives.
NON, CITOYENNNES ET CITOYENS, débout et en avant, que chacun fasse son travail et assume ses responsabilités, partout, dans la famille, à la maison, au travail, au bureau. Les petits et les grands chefs qui manient ces discours de découragement, sont les mêmes qui profitent avec insolence, retardent et détruisent notre pays. IL faut que chacun sache, que quoi qu'il advienne, les voleurs, tous les voleurs et les porteurs des messages désobligeants, seront punis, mis de côté et jetés à brève échéance dans les poubelles.
Certes, le challenge est immense et le moment délicat et sensible, mais de grâce, que chacune comprenne que le pays restera debout et que ces millions d'écoliers innocents attendent l'heure des redditions des comptes, que le chef de l'Etat soit encore là ou non, que le remaniement intervienne ou pas, que la constitution change ou non, que les élections aient lieu ou pas. Au boulot donc, et chacun avec sincérité, engagement et patriotisme.
La postérité procédera aux arbitrages nécessaires. Que tous ceux qui croient se justifier et se masturber les méninges en prétextant que le Cameroun va mal et que la morale publique serait devenue le vol, la haine tribale, la méchanceté gratuite, les violences sur les femmes et autres actes maléfiques, prennent ceci pour un avertissement sévère, au-delà de la dimension inévitable de conseil fraternel./.