« Si les zones humides s'assèchent, il y aura des perturbations sur l'agriculture. Les mesures d'adaptation sont essentielles ».
Propos avancés lors d'un atelier porté sur la sauvegarde de la biodiversité et le soutien à l'agriculture durable organisé hier. En effet, l'on observerait un assèchement inquiétant au niveau de certains sites Ramsar du pays. Un danger sur la biodiversité mais surtout pour l'agriculture qui dépend des ressources en eau stockées et épurées dans ces zones humides. Face à cette situation, « la synergie de la connectivité des écosystèmes » a été interpellée, hier. Ce qui impliquerait la mise en oeuvre de l'accord de partenariat conclu entre trois ministères en début de cette année 2023, à savoir : le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, celui de la Pêche et de l'économie bleue et enfin le ministère de l'Environnement et du développement durable. Cet accord portait sur l'intégration de l'environnement dans le secteur agricole.
Renforcement
Mis en ouvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en partenariat avec le gouvernement malgache, l'atelier du 7 au 8 de ce mois est une opportunité qui vise « à renforcer les capacités locales en matière de gestion des zones humides, notamment des sites RAMSAR ». Réunissant des acteurs clés du gouvernement, des ONG et de la société civile pour discuter des enjeux critiques liés à la conservation et à l'utilisation rationnelle des zones humides, dans l'intérêt de la biodiversité et des secteurs agricoles, l'événement met l'accent « sur le renforcement des compétences des participants dans l'utilisation d'outils de gestion et de prise de décision pour la conservation des zones humides, avec pour objectif de promouvoir une agriculture durable, tout en préservant ces écosystèmes cruciaux ».
Ce, pour une « meilleure compréhension des participants des enjeux liés aux zones humides, l'amélioration de leurs compétences dans l'utilisation d'outils de gestion et la formulation de recommandations pour une utilisation plus durable de ces écosystèmes vitaux ».