Le Secrétaire d'Etat du Vatican, cardinal Pietro Parolin, séjourne présentement au Sénégal. Lors d'une rencontre avec le ministre de l'Intérieur, Sidiki Kaba hier, vendredi 8 décembre, ils ont abordé les questions telles que l'émigration irrégulière, le dialogue interreligieux et les droits humains.
En visite au Sénégal, le Secrétaire d'Etat du Vatican, Cardinal Pietro Parolin, a été reçu par le ministre de l'Intérieur, Sidiki Kaba. Les deux hommes se sont entretenus sur la migration irrégulière qui reste selon cardinal Pietro Parolin, « un sujet de grande inquiétude et de profondes préoccupations, en particulier pour l'affaire des pertes de vies humaines qu'elle implique surtout les femmes les enfants et les personnes âgées ». L'autre point discuté est selon le secrétaire d'Etat du Vatican, « le réchauffement climatique et la question de la justice ».
L'insécurité en Afrique surtout occidentale était au menu des échanges. « Nous portons aussi un grand intérêt aux questions concernant la paix globale notamment au Sahel. Je réitère, à l'église et à l'Etat du Sénégal, notre ferme volonté de collaborer pour le bien de tous dans un esprit de respect mutuel afin de favoriser le dialogue, l'amitié et la coopération interreligieuse en vue d'une coexistence pacifique et juste pour tous », a dit le cardinal Pietro Parolin.
Il a par ailleurs magnifié les fortes relations diplomatiques qui unissent le Sénégal et le Saint-Siège. Dans cette même lancée, le ministre de l'Intérieur, Sidiki Kaba, a estimé que, « depuis 1961, le Sénégal a établi des relations diplomatiques avec le Saint-Siège » matérialisant ainsi leur partage des valeurs de paix, de liberté.
La présence du secrétaire d'Etat du Vatican a Dakar est l'occasion pour magnifier le dialogue interreligieux connu du Sénégal. « Nous avons mis l'accent sur le fait que notre pays a une diversité culturelle où les dialogues de culture des religions a déjà pu montrer son importance au sein de la société. On peut aussi dire qu'il y a un commun vouloir de vivre ensemble », a dit Sidiki Kaba.
Il rappelle en outre l'importance que le partenariat avec le Saint-Siège peut avoir dans le renforcement des droits humains. « Nous voyons l'importance de la politique de l'église à l'éducation, à la santé et un certain nombre d'actions que nous considérons comme fondamentales. La coopération que nous avons jugé comme exemplaire, nous ferons tout pour la renforcer davantage et faire en sorte que les grandes questions qui sont agitées relatives à la paix, la migration, l'eau, l'accès universel à l'électricité, tout ce qui peut renforcer la dignité humaine que ces questions vont continuer à être des questions d'intérêt commun ».