La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confirmé vendredi 8 décembre sa lettre, qui circule sur la toile, sollicitant du Gouvernement un appui logistique, notamment en avions Antonov et en hélicoptères. Elle a cependant assuré de la tenue des élections le 20 décembre, tel que prévu au calendrier électoral.
Le directeur de la communication de la CENI, Jean-Baptiste Itipo, estime qu'il est tout à fait normal que cette institution sollicite l'appui du Gouvernement de la République, qui finance les élections, comme elle l'avait fait lors de précédents cycles électoraux :
« En 2011, la commission électorale de l'époque avait sollicité du Gouvernement des appuis logistiques et le Gouvernement à son tour avait contacté l'Angola. Et l'Angola avait mis à la disposition de la CENI cinq hélicoptères. En 2018, devant le siège même de la CENI, tout le monde a vu des colonnes des véhicules militaires appelés « Kamaz », il y avait aussi des Boeing de l'armée et des hélicoptères que le Gouvernement avait mis à la disposition de la CENI pour renforcer sa logistique ».
Selon lui, l'enrôlement des électeurs au Nord-Ubangi à Gbadolite n'a été rendu possible que grâce notamment au Boeing que le Gouvernement avait mis à la disposition de la CENI, surnommés « Tolérance zéro ».
Concernant le déploiement du matériel électorale à travers le pays, il assure que « le gros du matériel a déjà été déployé ». Ces avions sollicités, selon lui, pourront servir au déplacement du personnel et de quelques petits outils convoyés par le personnel opérationnel qui sera envoyé sur terrain. « Le 20 décembre nous irons aux urnes voter », assure-t-il.
L'offre de Moise Katumbi
Concernant cette demande de la CENI au Gouvernement, le candidat Moïse Katumbi affirme sur son compte X que, pour aider son pays, il est prêt à apporter sa contribution à la prise en charge des avions en vue de la tenue des élections le 20 décembre prochain.