Angola: Le Président de la République réitère l'engagement à lutter contre la corruption

Luanda — L'Exécutif angolais a réitéré samedi son engagement dans la prévention et la répression de la corruption, en créant les conditions institutionnelles, humaines et matérielles pour que les différents organes de l'État puissent remplir leurs responsabilités constitutionnelles et juridiques.

Dans un message rédigé dans le cadre du 20ème anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption, le Président de la République, João Lourenço, exhorte également la société angolaise à continuer et à s'engager fermement dans la moralisation de la société et la consolidation d'une nouvelle mentalité, respectant et protégeant les biens et des ressources publics.

"Nous avons déjà pris des mesures importantes, mais il nous reste encore un long chemin à parcourir. Ce n'est qu'ensemble et unis que nous pourrons vaincre la corruption", peut-on lire dans le message.

Le Chef de l'Etat ajoute que l'Angola connaît, par sa propre expérience, les maux causés par la corruption et reconnaît la nécessité de combattre ce mal de manière permanente, en créant les conditions pour sa prévention, pour l'élimination du sentiment d'impunité et pour une répression exemplaire.

Concernant le 20ème anniversaire de la Convention des Nations Unies contre la corruption, João Lourenço souligne que l'institutionnalisation de cette date résulte de la reconnaissance de l'existence de la corruption comme un mal universel, qui perturbe les sociétés, subvertit les valeurs morales, annule les règles de la concurrence, sape la confiance dans les institutions, retarde le développement économique et aggrave les problèmes sociaux des populations.

%

Au cours des cinq dernières années, selon les données récemment publiées par le Bureau du Procureur général de la République, dans le cadre du Plan stratégique de prévention et de lutte contre la corruption, 2 521 affaires pénales ont été ouvertes, dont 464 ont été portées devant les tribunaux, aboutissant à 20 condamnations.

Selon les résultats, les autorités angolaises ont saisi durant ces processus 25. 046.341.787, 32 (vingt-cinq milliards quarante-six millions trois cent quarante et un mille sept cent quatre-vingt-sept kwanzas trente-deux) et 14 088 102,00 (quatorze millions quatre-vingt-huit mille cent deux dollars), ainsi que 800 000 000,00 (huit cents millions d'euros).

En ce qui concerne le recouvrement d'avoirs, au cours de cette même période, l'État angolais, à travers le Service National de Recouvrement d'Actifs du Bureau du Procureur général de la République, a récupéré, en espèces, en biens immobiliers et en biens meubles, une valeur globale de 5.329.007.842,83 (cinq milliards trois cent vingt-neuf millions sept mille huit cent quarante-deux dollars quatre-vingt-deux).

Toujours dans ce domaine, divers avoirs ont été saisis, en Angola et à l'étranger, d'une valeur de 12.930.788.169,01 (douze milliards neuf cent trente millions sept cent quatre-vingt-huit mille cent soixante-neuf dollars et un).

La Journée internationale contre la corruption a été instituée par les Nations Unies, en référence à l'approbation de la Convention des Nations Unies contre la corruption. Cette date vise à renforcer la prévention et la lutte contre la corruption à l'échelle mondiale.

 

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.