Sénégal: Sécheresse - La résilience des écosystèmes et des communautés au menu d'une table-ronde

Dubaï — Le ministre sénégalais de l'Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye et son homologue espagnole, Térésa Ribera Rodriguez, en charge de la Transition écologique et des Défis démographiques, ont coprésidé samedi à Dubaï, en marge de la Conférence des Parties, une table-ronde axée sur les priorités et orientations de l'Alliance internationale pour la résilience face à la sécheresse (IDRA), a constaté l'APS.

''Cette rencontre se tient dans un contexte d'urgence climatique qui impacte durement nos politiques de gestion des terres et exacerbe le phénomène de la sécheresse'', a dit M. Ndoye lors cette réunion organisée en présence du secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse, Ibrahima Thiaw ainsi que d'autres personnalités d'Etats membres de cette organisation.

Il s'est réjoui de la mobilisation exceptionnelle des Etats membres et des partenaires au développement autour des objectifs et des ambitions portés par l'Alliance internationale pour la résilience fade à la sécheresse (IDRA).

Alioune Ndoye a salué la tenue à Dubaï de cet important événement parallèle qui, selon lui, vient à point nommé en ce sens qu'il permettra sans nul doute de »conscientiser d'avantage les décideurs politiques et partenaires au développement de la nécessité de renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés face à la sécheresse ».

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'' Cet événement contribue aussi à déterminer la valeur ajoutée des mesures proactives en s'inspirant de l'approche solution basée sur la nature, d'explorer les mécanismes de financements innovants et les opportunités d'investissement pour renforcer la résilience'', a-t-il poursuivi.

''Et enfin stratifier les défis, identifier les mécanismes d'alerte précoce, les opportunités et synergies ou modalités pour une plus grande mobilisation et une convergence des partenaires'', a-t-il encore soutenu.

Il a soutenu que la mise en oeuvre des programmes de lutte contre la sécheresse implique naturellement la mobilisation de toutes les parties prenantes.

A cet effet il a appelé à mobiliser de nouveaux partenaires à savoir les institutions de recherche, le secteur privé et surtout la société civile.

Il a également appelé à une meilleure gouvernance de cette organisation du point de vue des politiques et des stratégies ainsi que le développement du réseautage de tous les segments et à tous les niveaux.

Selon des données disponibles, a-t-il relevé, la désertification et la sécheresse causent la perte de 12 millions d'hectares chaque année soit près de 23 hectares par minute. ''La dégradation des terres affectent directement 74% des personnes pauvres dans le monde'', a-t-il indiqué.

Le président de la République, Macky Sall, et le président du gouvernement espagnol, Pédro Sanchez, avaient pris part le 1er décembre dernier à Dubaï dans le cadre de cette COP 28, à une réunion internationale sur cette organisation avec la participation de plusieurs représentants d'Etats membres.

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