Dakar — Le consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) a annoncé qu'il compte organiser à partir de lundi, la deuxième édition du colloque international sur l'autonomisation des femmes en Afrique de l'Ouest
Cette rencontre scientifique de deux jours (11 et 12) est organisée en collaboration avec le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), l'Organisation des Nations Unies pour les Femmes (ONU Femmes). Le Ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des Enfants la Délégation nationale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale font également partie des organisateurs de cet évènement.
« La deuxième édition du colloque est une activité qui s'intègre dans le cadre du plan d'action du forum pour l'autonomisation des femmes en Afrique de l'Ouest qui est une initiative récemment crée dans le but de renforcer les synergies entre les différents acteurs qui travaillent sur les questions d'autonomisation des femmes que ça soit des chercheurs, des décideurs publiques et privés comme des partenaires techniques et financiers » a expliqué Fatou Cissé, enseignante-chercheure au Consortium pour la recherche économique et sociale .
S'exprimant, vendredi, lors d'un atelier de sensibilisation destiné à des journalistes en perspective de cette rencontre dont le thème porte sur « femmes, travail de soins non rémunérés et transition verte », l'universitaire et économiste a indiqué qu'il s'agira pour les participants de « partager des connaissances en terme de production scientifique que les chercheurs ont réalisé sur la problématique ».
Fatou Cissé a aussi indiqué que le colloque devrait offrir un cadre pour discuter sur la nécessité d'aller vers ce qu'elle a appelé une « requalification » de certains métiers de femmes.
« Par exemple en zone rurale la femme qui avait comme activité de vendre du bois de chauffe ne pourra plus faire cette activité avec le contexte changement climatique. On va lui demander de contribuer à la protection de l'environnement'', a expliqué l'enseignante affiliée au CRES.
A cet effet, elle a insisté sur la nécessité de sensibiliser les jeunes filles pour qu'elles soient davantage dans les filières scientifiques qui leur permettent de « profiter des opportunités d'emplois dans les secteurs verts comme celui de la construction ou des énergies renouvelables ».