Sénégal: Sédhiou - Une opération de saupoudrage pour éviter la propagation du chikungunya.

Sédhiou — La Brigade régionale de l'hygiène de Sédhiou a organisé une campagne de saupoudrage des artères de la ville, faisant suite à l'apparition d'un cas de la maladie dite chikungunya dans un village situé à quelques kilomètres de la commune chef-lieu de région.

« Aujourd'hui nous avons entrepris une opération de saupoudrage dans le cadre de la prévention et du contrôle de l'infection. C'est une activité qui permet de limiter la prolifération des vecteurs notamment les moustiques et insectes qui sont nuisibles » a déclaré le chef de la brigade régionale d'hygiène de Sédhiou, capitaine Ousmane Dionne.

S'exprimant en marge de cette campagne de saupoudrage, il a annoncé que cette opération intervient dans un contexte où « la région de Sédhiou a enregistré un cas de chikungunya, une maladie transmise par une moustique appelée Aedes », précisant que c'est cette même moustique qui transmet également la fièvre jaune.

Selon lui la maladie de chikungunya se manifeste comme le paludisme. Elle a la particularité « de déformer le malade et peut provoquer des signes d'hémorragie, de fatigue et de douleur musculaire » a-t-il ajouté.

« Nous sommes dans une situation de riposte pour pouvoir faire face à cette maladie » a-t-il indiqué.

Venu représenter le maire de Sédhiou, Amadou Leye Konté a tenu à rappeler que « l'environnement et l'hygiène sont des compétences transférées aux collectivités territoriales ».

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En cela, il a annoncé que d'autres opérations seront organisées dans les jours à venir dans les lieux recevant du grand public notamment la gare routière et des sites religieux.

« C'est une maladie qui peut connaître des flambées. C'est une maladie virale transmise par un vecteur moustique Aedes ou moustique tigrée. Si la personne est piquée par le moustique entre trois à quatre jours il peut développer une maladie appelée Chikungunya », explique la direction de la Prévention du ministère de la Santé. Elle rappelle également que la maladie s'était signalée en 2009 et 2015.

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