ALGER — L'Association scientifique algérienne de recherche en infectiologie (ASARI) a organisé, dimanche à Alger, une Journée d'étude et de formation au profit des professionnels de la santé et des associations activant dans le domaine de la lutte contre le sida, et ce, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre).
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la présidente de l'ASARI et cheffe de service à l'Hôpital El-Kettar (Alger), Pr. Nassima Achour, a indiqué que cette Journée de formation destinée aux médecins spécialistes, notamment les gynécologues et les pédiatres, ainsi qu'aux associations activant dans le domaine de la lutte contre le sida, avait pour objectif de "les informer des dernières évolutions et des récentes découvertes scientifiques dans le domaine de la lutte contre cette maladie".
Selon elle, le moyen idéal et efficace de prévenir cette maladie reste "l'examen et le diagnostic précoces qui sont à même de permettre de réduire le nombre de nouveaux cas".
"La promotion de la prévention est la clé pour atteindre l'objectif escompté: zéro cas en 2030", a-t-elle expliqué.
De son côté, la représentante du ministère de la Santé, Samia Hamadi, a salué cette initiative visant à "promouvoir la santé et la recherche scientifique en Algérie, en réunissant des spécialistes dans le domaine médical et des associations activant en matière de lutte contre le VIH/sida".
Cette rencontre "permettra aux différents spécialistes en matière de lutte contre cette maladie d'échanger leurs expériences", a estimé l'intervenante.
Pour sa part, le président de l'Association nationale "Solidarité Aids", Ahcène Boufenissa, s'est félicité de l'intérêt porté, lors de cette rencontre, à l'état psychologique des malades, estimant que "la prise en charge psychologique du malade est partie intégrante des soins".
Intervenant au nom du directeur général de l'Institut national de santé publique (INSP), Dr Bouchaib a souligné que la lutte contre le sida "exige un soutien permanent aux activités de sensibilisation et la mobilisation de toutes les énergies, en sus de la mise en place de stratégies innovantes pour réduire le nombre de cas".