Les États-Unis partagent la profonde inquiétude de l’IGAD (Autorité intergouvernementale pour le développement) face au tribut particulier que le conflit fait payer aux femmes et aux enfants, notamment en ce qui concerne les violences sexuelles liées au conflit.
Le Département d’État l’a fait savoir dans un communiqué ayant sanctionné la participation des États-Unis au sommet qui s’est tenu à Djibouti le 9 décembre afin de traiter du conflit au
Un document dont le contenu renseigne que les États-Unis sont déterminés à travailler en étroite coordination avec l’IGAD, l’Union Africaine et d’autres partenaires pour faciliter un dialogue civil inclusif, contrôlé et dirigé par les Soudanais, afin de traiter des questions de transition et de gouvernance, ainsi que de relancer la transition démocratique du Soudan.
Selon la même source, les États-Unis saluent le leadership de l’IGAD, en coordination avec l’Union africaine et d’autres partenaires internationaux et régionaux, en vue d’obtenir un arrêt immédiat des combats entre les forces armées soudanaises (FAS) et les Forces de soutien rapide (FSR), ainsi que son engagement à répondre aux besoins humanitaires de la population soudanaise lors du 41e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’IGAD.
L’administration Joe Biden dit remercier le président de Djibouti, Ismaïl Omar Guelleh, pour l’invitation à participer à ces assises de l’Autorité intergouvernementale pour le développement.
Elle se félicite du fait que le général Burhan des FAS et le général Hemedti des FSR se soient engagés, lors du sommet, à instaurer un cessez-le-feu inconditionnel et à se rencontrer en tête-à-tête.
Dans l’intérêt du peuple soudanais et de la stabilité régionale, lit-on dans le même document, les États-Unis exigent que les FAS et les FSR respectent ces engagements et entament des pourparlers sans délai.
« Nous nous joignons à l’IGAD pour réitérer aux parties belligérantes qu’il n’y a pas de solution militaire acceptable au conflit du Soudan. Nous appuyons fortement la condamnation par l’IGAD du soutien aux parties belligérantes, qui ne fait qu’alimenter le conflit ».