Encourager le public à refuser les fausses offres d'emploi qui sont souvent utilisées pour attirer les victimes. C’est l’un des objectifs de la campagne « Disons non » qu’une entreprise exerçant en Afrique, particulièrement au Sénégal, compte mettre en œuvre dans plusieurs pays, à commencer par le Burkina Faso, le Nigeria et le Sénégal.
Selon ses initiateurs, il s’agit d’une sensibilisation qui vise à éduquer le public sur la traite des êtres humains en Afrique. Un phénomène devenu récurent dans un contexte où l’emploi des jeunes est un problème endémique pour les pays africains.
L’entreprise initiatrice de la campagne de rappeler que l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc) définit la traite des êtres humains comme un crime mondial qui consiste à faire le commerce de personnes et à les exploiter à des fins lucratives.
A l’en croire, des personnes de tout sexe, de tout âge et de tous horizons peuvent être victimes de ce crime, qui se produit dans toutes les régions du monde.
Avant de souligner que les trafiquants ont recours à la violence, à des agences de placement frauduleuses et à de fausses promesses d'éducation et d'emploi pour tromper, contraindre et abuser leurs victimes.
La même source de signaler que des dans toute l'Afrique et au Sénégal, des entreprises réputées ont été victimes d'escrocs qui utilisent leurs noms réputés pour promettre de manière trompeuse des emplois inexistants à des membres du public à des fins d'exploitation.
Devant cet état de fait, elle estime que le manque de sensibilisation à ces escroqueries et à la traite des êtres humains constitue donc un défi majeur dans la lutte contre ce fléau.
Malgré ce tableau peu reluisant, l’entreprise fait état de pays africains qui initient des actions pour contrer ce phénomène. C’est à l’image du Sénégal où le gouvernement a continué à faire des efforts soutenus pour s'attaquer au vice de la traite des êtres humains.
D’après la même source, le rapport 2023 du Département d'État américain sur la traite des personnes au Sénégal fait état d'efforts louables de la part du gouvernement.
A leur croire, le gouvernement a identifié et orienté vers des services au moins 459 victimes de la traite, dont 26 victimes adultes du Nigeria, 433 enfants victimes de la traite, 334 victimes de la mendicité forcée, 123 enfants victimes potentielles de la traite et 99 victimes de la traite à des fins sexuelles.