« Alasora kere Rano - Mijaly ny Vahoaka ». C'est ce qu'on peut lire dans une publication faite par la page officielle de la commune rurale d'Alasora, dimanche dernier. Selon ce post sur le réseau social Facebook, cela fait des mois que les zones situées en hauteur de ladite commune souffrent de problèmes relatifs à l'approvisionnement en eau. « Tantôt l'eau est disponible, tantôt non », déplore le communiqué. A cause de cette situation, le bidon de 20 litres d'eau coûte dans les 1 500 Ar alors que le prix ne dépasse pas 50 Ar auprès des points d'eau kolorano.
Exaspérés. La lecture de cette missive signée par le maire d'Alasora et adressée aux autorités compétentes, pour que celles-ci prennent leurs responsabilités dans les plus brefs délais, suggère un ras-le-bol des citoyens de cette commune située à quelques kilomètres du centre-ville de la capitale. « Les gens se plaignent auprès de moi, car disposer de l'eau est un droit fondamental. Qu'est-ce que je peux faire d'autre que transmettre ces doléances auprès des responsables de la Jirama », peut-on y lire.
Les solutions temporaires consistant à approvisionner la commune via des citernes à eau ne sont apparemment pas du tout efficaces. Avec un tel contexte, le maire se demande si les « vahoaka d'Alasora » sont écoutés et entendus par les autorités responsables ? Le cas de la commune rurale d'Alasora n'est pas isolé. De nombreux quartiers de la Capitale, des villes de la Grande île souffrent de l'incapacité de la compagnie d'eau et d'électricité à honorer sa part du contrat avec ses abonnés. Ce, aussi bien en électricité qu'en eau. A la longue, le problème de la Jirama risque de devenir un foyer de tension sociale.