Les révélations du leader du mouvement Alternative Générationnelle (AG/Jotna) Me Moussa Diop, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2024, sur un scandale présumé de contrat minier impliquant l'ancien ministre Aly Ngouille Ndiaye, le Président de la République Macky Sall et l'homme d'affaires Jean Claude Mimran continuent de susciter des réactions. Hier, lundi 11 décembre, le député Guy Marius Sagna a annoncé avoir déposé une « proposition pour la mise sur pied d'une enquête parlementaire pour édifier l'Assemblée nationale et l'opinion publique sur les allégations de Me Moussa Diop ».
...Le Groupe Mimran dément
Le Groupe Mimran a aussi réagi sur les accusations de Me Moussa Diop. Dans un communiqué rendu public hier, lundi 11 décembre, le groupe réfute les allégations de l'ancien directeur général de Dakar Dem Dikk selon lesquelles il serait impliqué dans un supposé scandale d'exploitation d'une mine de Diamants au Nord du Sénégal. « Le Groupe Mimran dément fermement ces allégations mensongères qui ne reposent sur aucun fait matériel avéré. Il n'existe aucune mine de diamants au Sénégal, encore moins au Nord où la contexture géomorphologique des terres n'est pas diamantifère. La société qu'il prétend être attributaire de l'autorisation de prospection et dont le propriétaire serait Jean Claude Mimran, n'est même pas connue du Registre minier du Sénégal. Qu'à ce jour, il n'existe que 2 sociétés bénéficiant de permis de recherche de diamants, 2SH et ICT dans lesquelles Jean Claude Mimran n'a aucune forme de participation. Il s'agit là d'informations officielles disponibles auprès du Ministère des Mines et accessibles à quiconque aimerait investiguer de bonne foi », lit-on dans le communiqué.
Le Groupe Mimran de préciser également que « M Jean Claude Mimran n'a jamais échangé de correspondances avec Monsieur Aly Ngouille Ndiaye sur ce sujet ».
Et le communiqué d'ajouter : « Le Groupe MIMRAN prévient qu'il ne saurait avaliser les mensonges à l'endroit de ses dirigeants dans un contexte de compétitions politiques où certains acteurs misent sur la diffusion de fausses nouvelles pour arriver à leurs fins. Par conséquent, il se réserve le droit d'user des procédures légales idoines pour faire face à tout acte attentatoire à son honneur et à sa crédibilité qui sont les fondements de ses missions depuis plus de 50 ans ».