En tournée dans la capitale du Nord, la présidente de l'Alternative pour la Relève Citoyenne (ARC), Anta Babacar Ngom Diack, s'est dit frappée par le potentiel économique énorme que regorge la région de Saint-Louis.
«Notre objectif, c'est de transformer le Sénégal en un pays où chaque citoyen peut s'épanouir, où nos ressources sont valorisées et protégées, où l'éducation et la santé sont des droits inaliénables», a lancé la candidate à l'élection présidentielle de février 2024, à l'endroit de ses militants et sympathisants venus nombreux lui prêter une oreille attentive.
Elle a saisi l'occasion pour leur faire part de sa vision d'un Sénégal renouvelé, porteur de l'espoir et du changement. «Je suis très heureuse de vous retrouver ici, à Saint-Louis. Cette perle nichée sur la côte ouest du Sénégal, bercée par les flots de l'Atlantique, une ville d'une beauté envoûtante, témoignant d'une harmonie parfaite entre nature et patrimoine. Son histoire, un tissu riche de mélange culturel, tisse un tableau vivant de notre identité nationale. Ici, chaque pierre, chaque rue, chaque sourire raconte une histoire, celle d'un Sénégal authentique, fier et diversifié», a-t-elle rappelé.
Elle a révélé être venue à Saint-Louis pour parler d'espoir et de renouveau à la population de l'ancienne capitale du Sénégal et de l'Afrique Occidentale Française (AOF). Cependant, cette tournée lui a permis de constater un certain nombre de contraintes qui, selon elle, freinent le développement de cette ville d'histoire. «La splendeur de Saint-Louis, si évidente dans ses couleurs, dans son patrimoine, cache une réalité plus nuancée. Une réalité où le potentiel économique immense de notre ville est entravé par des années de négligence.
Cette négligence a exacerbé les obstacles au développement, laissant notre patrimoine culturel et naturel à la merci du changement climatique, de l'érosion côtière, et de la montée des eaux. L'infrastructure vieillissante et les défis environnementaux tels que la pollution et la surpêche aggravent la situation, mettant en péril l'avenir de notre ville», a-t-elle martelé dans un élan de regret.
C'est ainsi que, dans cette quête de renouveau, Anta Babacar Ngom Diack a souligné la position stratégique de Saint-Louis qui en fait un centre vital pour notre industrie de la pêche, une source inestimable de nourriture et de vie pour notre peuple. «Les terres fertiles qui l'entourent sont le berceau d'une agriculture riche et variée, une promesse de sécurité alimentaire et de prospérité», a-t-elle expliqué tout en s'engageant, une fois élue présidente de ce pays, de relever tous ces défis à travers un plan ambitieux qu'elle compte proposer pour revitaliser l'économie de Saint-Louis.
Elle a promis également de mettre fin à la surpêche et à l'exploitation illégale de nos ressources marines, en instaurant un moratoire strict sur la pêche industrielle. «Ce moratoire permettra la régénération de nos stocks halieutiques et mettra fin au pillage de nos ressources par les flottes étrangères. Durant mon mandat, je veillerai à ce que la pêche artisanale soit réglementée et soutenue, garantissant ainsi des moyens de subsistance durables pour nos communautés côtières», a-t-elle déclaré, tout en rappelant qu'elle s'investira dans des technologies modernes pour surveiller nos eaux territoriales, et imposerons des sanctions sévères aux contrevenants.
Elle a décidé de privilégier la formation des pêcheurs dans des méthodes de pêche durables, mais aussi d'améliorer les infrastructures de mareyage pour assurer la qualité et la traçabilité des produits de la mer. La candidate s'est engagée également à promouvoir l'aquaculture comme moyen de diversifier nos ressources alimentaires, sans oublier aussi l'agriculture et l'agroalimentaire. Selon la candidate et présidente de l'Alternative pour la Relève Citoyenne, l'heure est à l'action. Et le temps de la relève est arrivé.