Angola: L'INAC développe un système intégré de gestion des mineurs dans les centres d'accueil

Luanda — L'Institut National de l'Enfant (INAC) développe un système intégré de gestion des enfants dans les centres d'accueil, pour recueillir des informations sur l'entrée, le séjour et les raisons de l'éventuel départ des mineurs, a déclaré lundi, le directeur de l'institution, Paulo Calessi.

Le système, qui entrera en service en mars 2024, assure, entre autres tâches, l'organisation de toutes les données relatives à la protection de l'enfance dans un environnement unique de travail et aide ainsi à prendre des décisions stratégiques de manière cohérente.

Selon le directeur, qui s'exprimait lors de la présentation de la proposition du Système Intégré de Gestion des Enfants, le logiciel optimisera et normalisera le processus d'enregistrement des enfants, garantissant une plus grande efficacité dans la gestion, la protection des données, ainsi que la fourniture d'informations statistiques sur les activités réalisées par les institutions, afin de permettre une évaluation et un contrôle permanents.

L'ensemble du processus, a-t-il précisé, outre le système informatisé, sera suivi personnellement et en permanence par les techniciens de l'action sociale des municipalités, dans les différents centres d'accueil.

Service S.O.S Criança

D'autre part, en combinaison avec le service de signalement S.O.S Criança, le responsable a indiqué qu'à partir de janvier, une application de chat sera mise en place, un composant qui permettra au lanceur d'alerte d'interagir avec le centre d'appels 15015 aux fins de signalement anonyme via l'Internet.

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Il a expliqué que la même application peut être utilisée sur différents portails liés au MASFAMU, à l'INAC et à d'autres institutions qui font partie du système de protection de l'enfance.

Il existe dans tout le pays 124 centres d'accueil hébergeant environ 8 000 enfants.

Faiblesses dans l'articulation entre institutions

Le directeur général de l'Institut national de l'enfance (INAC), Paulo Calessi, a également dénoncé les faiblesses dans l'articulation de la communication entre les directions de l'action sociale, les organes de police et les institutions de santé vers lesquelles sont envoyés les nouveau-nés trouvés dans la rue pour y recevoir des soins appropriés.

Le responsable a indiqué que malgré les efforts déployés pour protéger ces mineurs, il existe encore des faiblesses, à en juger par les informations faisant état de l'existence d'enfants abandonnés qui sont emmenés à l'hôpital par la police, mais après observation, ils sont remis aux autorités, en violation de la loi 9/96.

Il a précisé que les enfants trouvés sur la voie publique, après un traitement hospitalier, doivent être remis à la Direction Municipale de l'Action Sociale, qui est chargée de localiser les familles et, en cas d'échec, d'avertir le Tribunal pour Enfants afin qu'au bout de six mois l'enfant puisse entrer dans le processus d'adoption.

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