Gabon: Conflit homme-faune

12 Décembre 2023

Le Président de la Transition du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema bouscule l'article 6 de la Convention sur les changements climatiques et le financement des pertes et dommages.

C'est une décision qui choque le monde de la conservation, en même temps qui interpelle. Doit-on faire la conservation pour perdre sur toute la ligne, notamment : en développement, en vie humaine, en agriculture de substance et surtout perdre en retombées attendues de la conservation ?

En effet, la conservation telle que pratiquée aujourd'hui au Gabon est une création occidentale. Ainsi, les pays africains agiraient sans analyses Géostratégiques et sans données scientifiques tout simplement pour répondre aux préoccupations de la planète (et cette communauté internationale manipulatrice), face à leurs changements climatiques pour se retrouver entre le marteau et l'enclume.

"Soit en conservant, on meurt de faim, on meurt tué par les animaux parce qu'il n'y a pas un réel soutien conséquent de cette communauté internationale prenant en charge les pertes et dommage liés à la conservation. Soit on ne conserve pas et on meurt toujours des effets des changements climatiques. Il faut alors prendre une décision, celle qui peut faire bouger des lignes et le Président CTRI a vu la misère de son peuple qui lui donne raison" soutient Nicaise Moulombi, acteur de la société civile.

Au regard de ce qui précède, l'on peut dire honnêtement, en 60 ans de conservation des ressources naturelles après les indépendances coloniales, notamment dans les États francophones, les résultats sont très faibles, aucun impact sur les populations, sur le tourisme, sur les ONGs nationales...

Certains défenseurs de la cause climatique comme Nicaise Moulombi souhaitent que les partenaires qui voudraient verser de l'argent au Gabon pour des compensations, se fassent connaitre en communicant la destination réelle des fonds . Mais pour le moment, l'alerte est lancée contre l'éléphant : tu manges ma plantation, je te mange...

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