Piratage de compte Facebook pour une fin d'escroquerie. Ce type d'arnaque devient monnaie courante sur les réseaux sociaux.
Artistes, célébrités, journalistes et aussi des politiciens en ont été victimes. Cette fois-ci, le pirate s'en est pris à un commissaire de police. « Une plainte a été déposée et une réquisition est en cours pour identifier le malfrat. On attend les résultats », a expliqué la victime dont le compte a été falsifié depuis un mois.
Le mode opératoire s'avère simple. A travers un message privé, l'arnaqueur se fait passer pour le propriétaire du compte et demande de l'argent un peu partout. Tout est virtuel bien que l'arnaqueur ose donner un numéro existant pour le transfert de la somme. « Le malfrat se dit en séjour à l'étranger alors qu'il doit envoyer rapidement une certaine somme à une personne. C'est à ce stade qu'il donne un numéro pour un transfert uniquement via mobilebanking », a-t-on appris d'une journaliste qui, elle aussi, a été récemment victime.
Fort heureusement, aucune personne n'a mordu à l'hameçon. Ils ont tous eu le bon réflexe d'appeler directement pour se rassurer. De cette façon, on a compris qu'il y avait un piratage de compte. Pour le cas de cette journaliste, le multiple signalement par ses contacts a permis la désactivation de son compte piraté. Pour rappel, l'accès frauduleux dans un système d'information de manière à le modifier est passible d'une peine d'emprisonnement assorti d'amendes, selon la loi sur la lutte contre la cybercriminalité dans le pays. La vulgarisation de cette loi un peu méconnue par les usagers de la grande toile serait une manière de réduire les...prédators.