En octobre dernier, la pelouse du stade d'Alassane Ouattara d'Ebimpé avait été inondée en plein match amical, provoquant une polémique. Depuis, de nombreux correctifs ont été apportés, assurent les organisateurs, à un mois du coup d'envoi de la CAN.
J-30 avant le coup d'envoi du match d'ouverture de la CAN en Côte d'Ivoire. Le pays entre dans la dernière ligne droite et les organisateurs achèvent les infrastructures, les routes prévues, pour accueillir ce grand événement sportif.
Au stade d'Ebimpé, des techniciens s'affairent pour repeindre des barrières dans les gradins. D'autres nettoient les pistes d'athlétisme qui encerclent le terrain de foot, où de nouvelles pousses d'herbes ont pu être plantées. Séraphin Douehi, le directeur du stade, se veut confiant : tout sera prêt d'ici au coup d'envoi de la CAN : « La pelouse, on peut dire qu'elle est réglée. On a d'abord renforcé le dispositif de drainage en créant des fentes de suintement qui ont renforcé le dispositif existant. Après cela, il y a eu des manoeuvres de compactage, qui sont des exercices réguliers d'entretien d'une pelouse. Les autres, ce sont des questions de réglages mineurs pour avoir une surface superbe. Sinon, les problèmes qui avaient été soulevés ont été réglés totalement. »
Par ailleurs, un dispositif pour contrôler l'accès au stade a été mis en place. Les jours de compétition, des bus devraient convoyer les spectateurs, qui doivent ensuite passer une série de contrôles. Selon Marcel Moussadji, chargé de mission pour le compte de la billetterie, c'est une manière, de gérer les flux de personnes.« Sur un stade de près de 56 000 personnes, nous avons aujourd'hui 94 tourniquets, plus des PDA, un système de contrôle d'accès mobile. C'est-à-dire que quand vous venez avec votre billet mobile, on peut vérifier s'il est ok pour atteindre maintenant les tourniquets et avoir accès au stade. »
Ce stade est un don de la République populaire chinoise, évalué à près de 130 milliards de francs CFA, après les travaux pour le mettre aux normes de la CAF.