Sénégal: ''La circulation illicite des armes est très limitée'', selon un officier

Dakar — La circulation illicite des armes ''est très limitée au Sénégal'', a assuré mercredi le directeur du contrôle études et législation aux ministère des Forces armées, par ailleurs secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre du Sénégal.

''Cette situation est liée à la bonne gestion des armes au niveau des Forces de défense et de sécurité et de la Commission nationale de lutte contre les armées légères et de petit calibre'', a-t-il expliqué.

Le colonel Amadou Ousmane Ba s'exprimait à l'ouverture de la réunion annuelle de coordination des commissions nationales de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (COMNAT-ALPC). Cette rencontre est axée sur le thème : ''Créer des voies d'engagements pour la promotion de la culture de la paix, la prévention de l'accès des groupes terroristes aux armes et la lutte contre les engins explosifs improvisés dans la région de la CEDEAO''.

Selon lui, les rares armes en circulation qu'on peut trouver de temps en temps sont pour la plupart du temps de ''fabrication artisanale''.

Le colonel Amadou Ousmane Ba indique que beaucoup d'activités sont menées au Sénégal pour faire face à la problématique de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre qui est un ''problème éminemment sécuritaire''.

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Il souligne que la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre travaille ''en étroite collaboration avec les autorités en charge de la gestion des armes et des munitions au niveau des forces de défense et de sécurité''.

A l'en croire, la Commission de la CEDEAO offre beaucoup de formation pour ''nos forces de défense et de sécurité dans le cadre de la sécurisation des magasins d'armes, la gestion des armes et des munitions''.

Selon Joseph Ahoba, chef de division Armes légères à la CEDEAO, des formations régionales au titre de la ''sécurité physique'' et de la ''gestion des stocks (SPGS)'' ont été organisées sur une période de cinq ans.

''Ces dernières ont abordé les incidences potentielles du détournement d'armes et de munitions des stocks appartenant aux États, ainsi que la prévention des explosions involontaires'', a-t-il expliqué.

Selon M. Ahoba, ces sessions régionales ont permis de former ''au total 153 officiers des forces de défense et de sécurité''.

Elles permettent également aujourd'hui, selon lui, à la région d'avoir ''un pool de 24 experts régionaux dotés de compétences spécialisées pour dispenser des sessions de formation personnalisées liées à la conception et à la gestion des stocks d'armes et de munitions appartenant aux États membres de la CEDEAO''.

''Du matériel de destruction d'armes obsolètes, de surveillance électronique des magasins d'armes et de munitions, des magasins d'armes mobiles, des outils informatiques pour les bases de données, entre autres, ont été offerts à tous les Etats membres en attendant d'autres [disponibilités]'', a-t-il promis.

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