A quatre jours de la clôture de la campagne électorale pour les élections de décembre 2023, de différents candidats se jettent dans la bataille électorale. Ils intensifient leurs stratégies de campagne, en dépit du manque de soutien financier dont se plaignent de nombreux d'entre eux de la part de leurs partis et regroupements politiques.

Semaine décisive à Goma

En ces derniers jours décisifs de campagne électorale à Goma, dans la province du Nord-Kivu, des candidats veulent convaincre les potentiels électeurs.

En plus des caravanes motorisées avec des dispositifs sonores, des mégaphones, plusieurs autres candidats renforcent l'affichage et le placage de leurs photos sur les principales artères de la ville. D'autres encore, multiplient leurs sorties médiatiques et en public.

Par manque des moyens conséquents, d'autres candidats se contentent juste de quelques photos et T-Shirt imprimés et se limitent par là. Ils disent compter sur la confiance de leurs électeurs

Des cadeaux offerts à Matadi

Dans la ville de Matadi, au Kongo-Central, les candidats recourent à plusieurs actions pour attirer la sympathie des électeurs, notamment la distribution des pagnes et de l'argent. Le but poursuivi étant de séduire les électeurs, dont plusieurs affirment trouver leur compte dans cette étape du processus électoral.

La fanfare reste l'un des instruments de musique le plus sollicité en cette période de campagne. Presque partout, elle résonne. Certains candidats recourent même aux camions-remorques qui transportent des musiciens et autres danseurs payés pour battre campagne pour leur campagne.

La population dit apprécier cette période de campagne parce qu'elle bénéficie de plusieurs dons.

Pour Jules Benga, président du Cadre de concertation de la société civile du Kongo-Central, les actions de bienfaisance que posent les candidats ne peuvent en aucun cas être un motif pour leur accorder des voix.

Plusieurs personnes bénéficiaires des dons des différents candidats affirment qu'elles n'ont toujours pas récupéré les duplicatas de leurs cartes d'électeurs auprès la CENI. Leurs cartes étant devenues illisibles.