Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité, mettra en place la plateforme ALERTES 100 (https://www.facebook.com/alertes100). Ce dans le cadre du plan d'alerte national dénommé « PLAN ALERTE ENLÈVEMENT » destiné à recueillir auprès de la population, le plus rapidement possible, tout élément d'information susceptible de favoriser la localisation et la libération rapide des enfants victimes d'enlèvement. Rapporte le Cicg.
Cette plateforme, ajoute la source, qui viendra officialiser et crédibiliser les annonces d'enlèvement et déclencher la diffusion massive, à travers les médias audiovisuels et sociaux partenaires, sera complétée par les autres maillons que sont le numéro vert 100, et le numéro WhatsApp +225 01 70 900 600.
Elle sera aussi celle de l'engagement avec les populations. Tous ces outils assurent une remontée d'information centralisée, analysée et distribuée de façon cohérente aux services d'investigation et de recherche
Ainsi, grâce à un message d'alerte unique diffusé au plan national, toute personne qui possèderait une information permettant de retrouver l'enfant ou qui serait en train d'observer l'enfant, le suspect ou son véhicule, pourra immédiatement informer les autorités par l'intermédiaire d'un numéro de téléphone et des outils de communications modernes et spécifiques.
Ce dispositif d'alerte lancera également tous les processus de diffusion du cas auprès de l'ensemble des services de police et unités de la gendarmerie nationale, de diffusion au fichier des personnes recherchées, et de diffusion internationale via Interpol.
Le dispositif en question aura pour objectif de compléter utilement les moyens habituels d'enquête, par le déclenchement des plans d'intervention ou d'interpellation propres à la Police nationale et à la Gendarmerie nationale, ainsi que les enquêtes immédiates de voisinage.
La page ALERTES 100 sera spécialisée dans la publication d'alertes de sécurité et le démenti de fake news.
Pour rappel, la Côte d'Ivoire s'est inspirée des systèmes nord-américains « Amber Alert », du prénom d'une petite fille de 9 ans enlevée et tuée en 1996 aux Etats-Unis, et « Alerte Enlèvement » utilisé en France depuis 2006.
Ce plan d'alerte national a fait l'objet d'une signature de convention impliquant sept départements ministériels. A savoir les ministères en charge de l'intérieur, de la défense, des transports, de la Justice, de la communication, des eaux et forêts et de l'enfant.