Les élections générales auront bel et bien lieu le 20 décembre, a annoncé le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, dans une récente intervention médiatique.

Nonobstant les difficultés rencontrées dans la conduite du processus électoral, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a confirmé la tenue des scrutins ce mois de décembre. À l'heure actuelle, la Céni bute au sempiternel problème de financement des élections, a indiqué Denis Kadima, faisant allusion au décaissement de cent trente millions de dollars américains sur les trois cents millions attendus. La Céni se heurterait, d'après des sources, à des retards persistants dans le traitement des ordres de paiement, certains étant en suspens depuis plusieurs jours.

D'où le blocage des équipements électoraux, les fournisseurs attendant d'être payés pour libérer les marchandises. Cette situation dessert la Céni qui éprouve d'énormes difficultés à acheminer le matériel électoral jusqu'aux différents bureaux de vote, a ajouté son président. En dépit de ce bémol dans l'organisation des scrutins, il garde néanmoins son optimisme.

" Si nous n'en avons pas assez, nous serons obligés de réfléchir pour trouver d'autres mécanismes pour le déplacement de l'équipage. Ce qui pourra prendre plus de temps. Mais nous ferons de notre mieux pour être dans le délai constitutionnel", a-t-il assuré.

Ce qui est sûr, c'est que la dynamique électorale est en branle et pourrait vraisemblablement arriver à son terme. L'affichage des listes définitives des électeurs dans les antennes de la Céni, à Kinshasa, devrait inciter à l'optimisme quant à la suite du processus.