Le président de l'Alliance des jeunes entrepreneurs du G20 (G20 YEA), le prince Fahd ben Mansour ben Nasser ben Abdelaziz Al Saoud, a souligné, mardi à Marrakech, l'importance de la durabilité des startups dans les pays arabes en tant que mécanisme garantissant leur pérennité économique.
S'exprimant lors d'une session des "Dialogues politiques", tenue dans le cadre du Sommet arabe de l'entrepreneuriat, le prince Fahd ben Mansour ben Nasser ben Abdelaziz Al Saoud, a mis en exergue l'importance de la durabilité des start-up dans la poursuite des efforts déployés en matière de durabilité des économies de la région arabe, et ce sur le futur proche et lointain.
Et de soutenir que la région arabe présentera d'énormes opportunités à saisir, notamment avec la Coupe du monde de football qui sera coorganisée en 2030 par le Maroc, l'Espagne et le Portugal, puis en 2034 par l'Arabie Saoudite, rapporte la MAP.
"La région arabe n'a pas d'autre choix que de prospérer et de se développer de manière durable", a dit le président de G20 YEA, plaidant en faveur du renforcement de l'investissement et du soutien au commerce intra-arabe pour garantir la prospérité de l'écosystème entrepreneurial arabe.
De son côté, le ministre libanais de l'Industrie, George Bouchikian, a estimé que le monde arabe a besoin de revitaliser la création d'une zone arabe commune ouverte au commerce, basée sur une langue commune et les ressources abondantes des pays de la région, ainsi que sur les énergies de sa jeunesse.
Les petites et moyennes entreprises (PME), a-t-il poursuivi, constituent l'épine dorsale des économies arabes, appelant à envisager l'établissement de bases de coopération solides entre les pays arabes dans la perspective de réaliser une prospérité inclusive.
Cette session des "Dialogues politiques" a été marquée par la présentation des expériences de plusieurs pays arabes en matière de stimulation et de facilitation de l'enregistrement et de la réglementation des petits et moyens projets.
L'accent a été mis sur les aspects soutenant l'enregistrement et la réglementation de ces projets, les incitations disponibles pour encourager ces initiatives, ainsi que les aspects de la digitalisation et les mécanismes d'usage de la technologie dans l'enregistrement et la gouvernance.
Dans ce sens, l'expérience du "Guide d'enregistrement des entreprises" en Jordanie a été exposée, de même que l'expérience tunisienne à travers la "Loi sur les start-up", celle de la "Plateforme électronique de création d'entreprises" en Syrie et le programme "Ana Moukawil" au Maroc.
Quant à la deuxième session, elle a été l'occasion de revenir sur le thème de l'inclusivité et de l'inclusion dans l'autonomisation de l'entrepreneuriat. Les participants à cette session ont discuté de stratégies et d'initiatives visant l'autonomisation des personnes issues du monde rural, des femmes et des personnes à besoins spécifiques.
Ces sessions des "Dialogues politiques", auxquelles ont pris part des décideurs, des experts et des représentants d'organisations locales et internationales, se veulent une occasion importante d'échanger des idées et des visions qui contribuent à soutenir et à renforcer l'environnement favorable à l'entrepreneuriat dans le monde arabe.