Le meeting du candidat Moise Katumbi a été interrompu mardi dernier alors que ce dernier s'adressait à ses sympathisants à Moanda dans la province du Kongo-Central. D'après des témoignages, des personnes non identifiées ont fait irruption au milieu de la foule, qui écoutait le candidat numéro 3. A la suite des jets de pierres, la Police nationale congolaise (PNC) a tiré des coups de feu.
Plusieurs cas de blessés graves ont été enregistrés, parmi lesquels un des gardes rapprochés de Moïse Katumbi, atteint à la tête, et admis dans un centre de santé. Le parti politique Ensemble pour la République a accusé le pouvoir en place d'avoir orchestré ces incidents.
Dans un communiqué parvenu à Radio Okapi, le gouvernement provincial du Kongo-Central a condamné ces faits. Il affirme qu'il s'agit d'une altercation entre les membres d'un parti politique, qui organisait une caravane motorisée, et les services de sécurité du candidat Moïse Katumbi.
Concernant toujours la campagne électorale, Martin Fayulu a exprimé une ferme condamnation à l'égard des actes de violence perpétrés contre des membres de la coalition LAMUKA à Kinshasa. Selon le président de l'Ecidé, ces actes ont été commis par une milice affiliée à l'UDPS, connue sous le nom de "Force du progrès".
Martin Fayulu demande aux autorités de mener une enquête exhaustive pour identifier les responsables et les conduire devant la justice.
Ces situations soulèvent des questions sérieuses sur la sécurité et l'intégrité du processus électoral en cours en République démocratique du Congo, dans un contexte déjà tendu.