Tout livre a une stratégie d'écriture planifiée, consciemment ou non, mais qui se visualise et s'étend à travers des chapitres, parties, ou textes autonomes. «Retrouvailles à Mogador» a choisi une liberté quant à la fiction, considérée comme un genre distinctif de son contenu.
Il se compose de 23 textes répartis en quatre parties. Il s'agit d'une fictionnalisation de célébrités, de faits, de lieux, et de rencontres, dans le prisme d'une imagination qui replace tout cela en un contexte nouveau où la lumière est axée non pas sur ce qui est déjà connu, mais sur ce que cela peut suggérer. Que ce soit récit, nouvelle, texte, ou poème, l'intérêt réside dans l'apport littéraire et créatif mis en jeu.
«Chaque jour, depuis cet endroit, je me lançais dans une errance qui m'emportait loin. Je déambulais à travers un labyrinthe de virages courts, parfois abrupts, me frayant un chemin à travers un enchevêtrement de venelles plus ou moins plates et de rues étroites.
Cette exploration était pour moi un plaisir, porté par le charme qui persistait à révéler ses secrets insoupçonnés», lit-on dans la quatrième de couverture.