C'en est trop pour des médias algériens à la solde de leur junte commanditaire
La campagne systématique et hystérique des médias et de la presse à la solde de la junte militaire en Algérie contre le Maroc et les Emirats Arabes Unis (EAU) se poursuit de plus belle dans «le pays du monde à l'envers».
Ainsi, la radio publique algérienne a prétendu que «l'axe du mal maroco-émirati-sioniste vise à saboter les relations entre l'Algérie et les pays du Sahel».
Dans un autre article publié le 12 décembre, ce média public a également avancé un chiffre farfelu en prétendant que « les EAU ont accordé 15 millions d'euros au Maroc pour lancer une campagne médiatique sur les réseaux sociaux dans le but de déstabiliser les pays du Sahel».
Citant des sources anonymes et soi-disant «bien informées», la radio algérienne a précisé que «cette campagne vise aussi à diffuser de fausses nouvelles et une propagande malveillante afin de créer une atmosphère tendue dans les relations entre l'Algérie et les pays du Sahel». Et de poursuivre : «Il existe un axe constitué de l'entité israélienne, des EAU et du Maroc, qui travaille au lancement d'une campagne ciblant à la fois le Mali et le Niger pour vendre l'idée que l'Algérie vise à les déstabiliser ».
Et la radio algérienne d'avancer ce «scoop» : « Le budget de 15 millions d'euros servira à acheter des actions dans certains médias en France et en Afrique ». Cette même « information » a été relayée par un autre journal algérien, à savoir Le Soir d'Algérie, ce qui prouve que ce sont les services secrets algériens qui tirent les ficelles de cette campagne odieuse de dénigrement contre le Royaume du Maroc et les EAU.
Le Soir d'Algérie a estimé que l'Algérie serait visée, parce qu'«elle n'a jamais dévié de ses positions et reste aux yeux de tous un pays exportateur de paix, qui a toujours oeuvré pour la stabilité et la sécurité dans la région. Ce qui est loin d'être le cas du Maroc, des Emirats et d'Israël, tous trois porteurs de grands dangers pour la paix dans le monde. Cette énième manoeuvre subversive en est la preuve tangible ».
A rappeler que la rage de la junte militaire algérienne s'est notamment exacerbée après la visite officielle que S.M le Roi Mohammed VI a effectuée récemment à Abou Dhabi, où le Souverain a été chaleureusement accueilli par le chef de l'Etat émirati, Mohammed Ben Zayed Al Nahyane. Lors de cette visite, les deux dirigeants ont signé la déclaration «Vers un partenariat novateur, renouvelé et enraciné entre le Royaume du Maroc et l'Etat des Emirats Arabes Unis».
Après ce franc succès, la junte militaire a chargé ses porte-voix médiatiques de se lancer dans une campagne hystérique contre les deux pays, prétendant que le partenariat conclu entre Rabat et Abou Dhabi vise l'Algérie.
Le quotidien algérien El Watan a ainsi titré son article du 6 décembre comme suit : «Les EAU appuient les visées expansionnistes du Makhzen : Abou Dhabi affiche son hostilité à l'égard de l'Algérie »
Et le journal algérien de poursuivre ses divagations: «Il faut dire que les Emirats Arabes Unis ne sont pas étrangers aux manoeuvres controversées. Ils ont notamment reconnu la souveraineté marocaine sur ce territoire, en inaugurant un consulat général à Laâyoune en 2020 », et « ils avaient également en novembre 2020 appuyé l'intervention militaire marocaine dans la zone de Guerguerat. En plus d'aider le Maroc à acheter des armes ». Et de conclure : «Il semblerait que l'axe Rabat-Abou Dhabi-Tel-Aviv se précise, dans la mesure où ces deux pays ont conclu des accords leur permettant de normaliser leurs relations avec Israël. Un axe qui est clairement hostile envers les Sahraouis et l'Algérie ».
Au même moment où le régime maléfique d'Alger lâche sa meute médiatique contre Rabat et Abou Dhabi, «il entreprend des démarches officieuses et discrètes pour demander au Koweït de jouer le rôle de médiateur et d'intermédiaire avec les Emirats Arabes Unis, le richissime Etat du Golfe avec lequel les autorités algériennes entretiennent des relations empoisonnées et très tendues, notamment depuis 2021.
Selon nos sources, les relations bilatérales entre Alger et Abou Dhabi sont dans une véritable impasse», a révélé récemment le site d'information «Maghreb-intelligence». Et la même source d'ajouter : «Le président algérien Abdelmadjid Tebboune veut procéder à une désescalade avec ce pays riche du Golfe qui entretient d'excellentes relations d'amitié avec l'Occident, la Russie ou la Chine ainsi qu'avec toutes les puissances émergentes. A une année de l'élection présidentielle de 2024, Tebboune a saisi le danger de rester accroché à cette animosité envenimée avec l'un des pays les plus influents du monde musulman, arabe et désormais acteur dynamique des BRICS».