La ville de Yaoundé, capitale dynamique du Cameroun, a été secouée par un acte de violence insensé. Pascaline Bediga, une jeune étudiante et entrepreneure, a été victime d'un crime horrible aux abords du quartier Nkozoa, à la sortie Ouest de la ville.
La jeune femme, gérante d'un call box et d'un kiosque de transfert d'argent par mobile, a été violemment assassinée. Son frère cadet, pris au piège lors de l'attaque, a également été blessé par balles. Les assaillants, demeurés non-identifiés, ont semé la terreur en laissant derrière eux un acte des plus odieux.
Des témoins ont rapporté que les criminels auraient interrogé la jeune femme sur sa résidence avant de commettre l'irréparable. Ce qui a suscité des interrogations sur les mobiles du crime, c'est le fait que ni l'argent ni les téléphones utilisés pour les transactions n'ont été dérobés. "Cet acte laisse penser à un règlement de compte. On ne comprend pas comment on peut tuer quelqu'un qui a de l'argent et repartir sans l'argent", a exprimé un proche de la défunte. Le corps sans vie de Pascaline a été transporté à la morgue tandis que son frère est actuellement hospitalisé en soins intensifs.
Originaire d'Elig-Mfomo dans le département de la Lekie, Pascaline Bediga jonglait entre ses activités professionnelles et ses études pour subvenir à ses besoins et soutenir sa famille.
Ce meurtre brutal s'inscrit dans un contexte où la criminalité semble prendre de l'ampleur à Yaoundé. Récemment, le Préfet du département du Mfoundi a annoncé une mesure radicale pour contrer cette montée de l'insécurité : la numérotation des portières des véhicules de transport public, notamment les taxis circulant dans la ville.
Cette mesure administrative vise à identifier et suivre les taxis opérant à Yaoundé dans le but d'assurer la sécurité des usagers. Les conducteurs et propriétaires de ces véhicules sont appelés à se conformer à cette nouvelle disposition en se rapprochant des autorités locales pour la mise en place de cette numérotation des portières. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à endiguer la criminalité et à garantir la sécurité des habitants de la capitale camerounaise.