Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président de la Cour Constitutionnelle Une vue des juges de la Cour Constitutionnelle Le siège de la Cour Constitutionnelle *Saisie par quelques candidats Président de la République pour faire constater l'irrégularité du processus électoral pour les élections du 20 décembre 2023, la Cour Constitutionnelle a tranché sans ambages, ni fioriture, lors de son audience publique tenue ce jeudi 14 décembre 2023 en son siège, à la Gombe. Contrairement aux supputations sur un probable report des élections qui, curieusement, ont enflammé la toile ces derniers jours, la Cour Constitutionnelle, par son arrêt rendu sous R. Const.2120, vient de déclarer la requête des candidats Président de la République recevable mais non fondée.
Ainsi, a-t-elle mis fin, de manière définitive, aux hyperboles politiques ainsi qu'à toutes sortes des conjectures spécieuses autour d'un processus électoral dont l'a dernière échéance a, pourtant, été confirmée à maintes reprises par Denis Kadima, le Président de la CENI, pour ce mercredi 20 décembre 2023. Rappel des faits Il sied de rappeler ici que ces candidats Président de la République dont Martin Fayulu, Théodore Ngoy, Marie José Ifoku... voulaient conduire la Cour à constater ce qui suit : la non-publication et le non-affichage des listes électorales, l'effacement des cartes d'électeurs, le monnayage par les agents de la CENI de la délivrance de duplicatas, la délivrance des duplicatas aux Numéros différents des cartes d'électeurs originales, à quelques électeurs, la non-délivrance des duplicatas à un grand nombre d'électeurs, la non-publication de la cartographie des bureaux de vote, la non-publication au journal officiel de la liste définitive des candidats Président de la République, la non-notification de celle-ci à chaque candidat Président de la République et la non-notification au Gouvernement pour les missions diplomatiques et consulaires congolaises à l'étranger et pour la protection égale de tous les Candidats Président de la République, dès cette publication et pendant la campagne électorale, et la mise à I 'écart des électeurs vivant dans les parties occupées du pays, en violation délibérée de la Constitution et des lois en vigueur en RD. Congo. Pour ces candidats, les éléments dénoncés rendaient le processus électoral irrégulier, et la Cour Constitutionnelle devait s'y prononcer.
Respect du cycle électoral Soucieux, par contre, de permettre à la CENI de mener à bout le processus électoral et, surtout, de garantir le respect de la périodicité électorale quinquennale, la Cour Constitutionnelle, sous l'impulsion de son Président Dieudonné Kamuleta, a conclu que les faits dénoncés n'étaient pas suffisants pour établir l'irrégularité de l'ensemble du processus électoral. Une fois de plus, la Cour Constitutionnelle vient de démontrer sa neutralité dans la réalisation de sa mission constitutionnelle consistant, logiquement, à garantir de la régularité dudit processus. Respect de la Constitution et des lois en vigueur Donc, il devient évident aujourd'hui que, conformément à ses prérogatives et selon les bornes tracées par la Constitution et les Lois, Dieudonné Kamuleta Badibanga, depuis son arrivée aux affaires, conduit avec professionnalisme, responsabilité et maestria cette première Haute Instance de l'Ordre Judiciaire des Juridictions en RD. Congo, sans céder à la manipulation de l'opinion, ni aux intentions malveillantes contre la démocratie et la justice congolaises. La Pros.