Le Projet de Développement Urbain Intégré et de Résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) a pris part de manière active à la campagne « 16 Jours d'activisme contre la violence basée sur le genre à l'égard des femmes et des filles ».
Protéger les femmes, les filles, les travailleuses et/ou membres de la communauté contre l'exploitation, le harcèlement et les abus sexuels.PRODUIR qui est un projet de la Banque Mondiale s'y est attelé à travers diverses activités menées, essentiellement dans ses zones d'intervention : Ier et IVème Arrondissements de la Commune urbaine d'Antananarivo, dans les Communes rurales d'Iarinarivo, Anosizato Andrefana et Andranonahoatra. Lesdites activités sont menées en collaboration avec les parties prenantes telles les présidents des fokontany, les Points Focaux Environnementaux et Sociaux, les MOIS, les entreprises, les missions de contrôle, l'AGETIPA, l'agence Becom et l'Unité de Gestion du Projet. Comme l'a indiqué Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR, « Dans la mise en oeuvre des activités de sauvegarde sociale, le projet PRODUIR, financé par la Banque Mondiale, contribue activement à la lutte contre la violence basée sur le genre, notamment l'exploitation et l'abus sexuel ainsi que le harcèlement sexuel dans les zones d'intervention du projet ».
Sensibilisations. Le 27 novembre dernier, le projet a organisé une campagne de sensibilisation pour les collégiens au niveau du CEG d'Anosizato Andrefana avec l'entreprise qui sera en charge des travaux, la commune et le fokontany. Cette activité a porté sur les différents types de violence qui peuvent survenir, les organismes ou les personnes à approcher si des cas surviennent. D'autres sensibilisations ont été menées dans d'autres localités comme à Ambatomainty, un fokontany au sein de la commune rurale d'Iarinarivo, une localité dans laquelle PRODUIR intervient à travers la réhabilitation d'une digue. « Il s'agissait de présenter les différents types de VBG qui peuvent survenir sur les chantiers. Les habitants ont été sensibilisés sur les exploitations, les abus sexuels et les cas de harcèlement sexuel qui pourraient survenir et sur l'existence du mécanisme de gestion des plaintes », continue l'experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des réunions communautaires et discussions sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et des filles, mettant en avant les messages clés de la lutte contre les VBG : « Tous Unis ! Investir pour prévenir la violence à l'égard des femmes et des filles ! » ou « Isika rehetra mitambatra mba hisorohana ny herisetra atao amin'ny vehivavy sy ny ankizivavy ». Pour la campagne qui s'est achevée le 10 décembre, les publics cibles étaient non seulement les filles et les femmes mais également les hommes, les ouvriers et les riverains des travaux du projet.