La Gouvernance de Saint-Louis a abrité, mercredi, un exercice sur table qui vise à évaluer les capacités de l'administration territoriale à gérer une quelconque crise qui surviendrait en haute mer. C'est à l'initiative des responsables de la Haute Autorité en charge de la Coordination de la Sécurité maritime, de la Sureté maritime et de la Protection de l'Environnement marin (HASSMAR). Le but est d'aller vers la mise en place d'une disposition de gestion de crise en mer.
Cet exercice de simulation de pollution de l'environnement marin par les hydrocarbures s'inscrit dans le sens de renforcer les capacités de réponse aux obligations au Plan national d'interventions d'urgence en mer (PNIUM). C'est la Haute Autorité chargée de la Sécurité maritime, de la Sûreté maritime et de la Protection de l'Environnement marin (HASSMAR) qui l'a planifié pendant trois jours, à Saint-Louis. «Cette activité vise en réalité à encadrer les autorités administratives, locales, militaires et paramilitaires dans l'établissement de Plans locaux opérationnels de lutte contre les incidents en mer, en plus de tester les capacités de gestion des fatalités en mer ainsi que les dispositifs efficaces de lutte face à une pollution par hydrocarbures en zone maritime», a fait savoir le Capitaine de Vaisseau Mamadou Ndiaye, Secrétaire Général de cette Haute Autorité (HASSMAR).
Le hub gazier GTA au large de Saint-Louis a été cité en exemple pour cet exercice. A terme, la simulation permettra aux structures composant l'architecture locale de l'Action de l'État en Mer d'acquérir leur autonomie dans la coordination de la réponse aux situations d'urgence en mer, en zone nord.
Pour rappel, les objectifs d'entraînement de cet exercice sont de faciliter la mise en oeuvre des Plans sectoriels des collectivités locales (POLMAR et POLMAR-terre) ; de tester le dispositif de coordination des situations d'urgence en place au RSC Nord ; d'aider à la mise en place des sections du Comité local de coordination (CLC) ; de tester et renforcer les capacités des membres du Comité local de coordination à la gestion d'un incident maritime ; de tester l'intégration du Plan Blanc de l'hôpital de Saint-Louis dans le dispositif de coordination ; de promouvoir l'utilisation de l'Atlas de vulnérabilité des côtes ; d'assurer l'opérationnalité du Plan d'intervention d'urgence maritime de la société BP.
Cette activité permettra à la HASSMAR, d'une part, d'encadrer les autorités administratives dans l'établissement de Plans locaux opérationnels de lutte contre les incidents en mer, conformément aux dispositions du PNIUM, et, d'autre part, de tester les procédures relatives à la mobilisation des membres du Comité local de coordination. C'est ainsi qu'ils ont pu dérouler un scénario qui leur a permis de mieux cerner leur sujet. Ce comité aura comme superviseur principal le Gouverneur de la région et comme délégué, le Commandant de la Base Navale Nord.