Une vive tension s'observe depuis jeudi 14 décembre dans le village Lualaba Mupandja (Lualaba) entre des membres de l'UDPS et de l'UNAFEC à la suite d'un meurtre.
D'après le cadre de concertation de la société civile de la province de Lualaba, tout est parti du meurtre, ce même jeudi dans la carrière minière Tulizembe, d'un creuseur artisanal des minerais qui était aussi membre de l'UDPS et ressortissant de la communauté Kasaïenne.
Ses proches ont attaqué les jeunes de l'UNAFEC qu'ils soupçonnaient d'être les auteurs du crime.
Ensuite, les incriminés ont, à leur tour, fait une descente punitive dans les familles des ressortissants Kasaïens.
Le bilan fait état des maisons pillées et d'autres incendiées.
« Dans les périphéries du village Lualaba Mupandja il y a eu de pillage, de destruction des maisons, certaines maisons ont été incendiées, la tension est en train de monter la population crie au secours auprès des autorités pour qu'on puisse renforcer d'avantage les dispositifs de sécurité pour éviter que le pire n'arrive », a rapporté Chadrack Mukad, coordonnateur du cadre de concertation de la société civile du Lualaba.
Ainsi, plusieurs familles Kasaïennes, bagages sur la tête sont en errance cherchant où aller, a-t-il ajouté.
D'après Chadrack Mukad, il faut que la sécurité soit renforcée dans le village pour assurer la quiétude de toutes les communautés :
« Nous saluons d'abord les efforts fournis par les autorités provinciales quant à ces deux jours parce qu'ils ont su maitriser la situation. Qu'il y ait un dispositif de sécurité permanent qui fait la ronde pour sécuriser la population particulièrement nos frères de la communauté Kasaïenne qui est visée. Aujourd'hui la plupart ont déjà préparé leurs bagages pour sortir ».
Par ailleurs, le coordonnateur du cadre de concertation de la société civile du Lualaba a fustigé la désinformation sur les réseaux sociaux autour de ces incidents du village de Lualaba Mupandja :
« Mais sur les réseaux sociaux il y a certaines personnes mal intentionnées qui sont en train de lancer les images des personnes abattues lâchement pour dire que c'est au Lualaba alors que les informations reçues de nos représentants signalent qu'il n'y a ni mort ni blessé. Des images comme ça peuvent créer de tensions dans les esprits des gens et nous ne saurons pas gérer la situation si jamais on ne prend pas de mesures. Il faut éviter que nous versions dans des guerres civiles ».
Les efforts pour joindre les autorités du Lualaba pour confirmer ou infirmer ces informations sont restés vains.
