Le Burkinabé Joel Meda a remporté, le 17 décembre au Pole tennis de la Fédération congolaise de tennis (Fécoten), l'Open du centenaire de la proclamation de la République de Türkiye, après l'abandon de son challenger, le Congolais Paterne Mamata, avant la fin de la première manche.
Le tennisman burkinabé gagne le chèque de quatre millions FCFA mis en jeu par l'ambassade de Türkiye au Congo, au terme d'une finale d'un bon niveau gâchée par la décision prise par le Congolais, au moment où les deux joueurs étaient à égalité, six jeux partout. Paterne Mamata ayant jeté l'éponge s'est contenté d'un chèque d'un million cinq cent mille FCFA. A la remise du trophée, le vainqueur n'a pas caché sa joie.
« Je suis satisfait comme je ne le suis pas, parce que l'adversaire a abandonné. Cela fait quand même une victoire. Je suis très content parce que j'ai bien préparé ce tournoi pendant un mois et demi. Je savais que j'allais arriver plus loin dans ce tournoi. C'est un adversaire que je croise d'habitude. Cela fait trois fois que je le gagne toujours . Comme je le connais bien, je sais que j'allais l'emporter parce qu'il n'aime pas bouger sur le terrain », a commenté Joël Meda.
Le Burkinabé a éliminé en demi-finale Christian Saidi de la République démocratique du Congo (RDC), 6-2 ; 6-0, pendant que Paterne Mamata écartait son compatriote Armel Mokobo (6-0 ; 6-1). « Il a plu toute la journée. Nous jouons sur terre battue. Comme je suis un joueur professionnel, j'ai privilégié la santé avant l'événement. Au début, je ne voulais même pas jouer. J'ai demandé qu'on décale le match le 18 décembre mais on ne pouvait pas parce que mon adversaire partait le lendemain au Cameroun pour un autre tournoi », a justifié le Congolais.
La compétition qui s'est inscrite dans le cadre de la célébration du centenaire de la proclamation de la République de Türkiye a connu la participation des joueurs venus du Burkina Faso, du Kenya, du Benin, de la RDC et du Congo. L'organisation du tournoi a été rendue possible grâce à l'appui technique de la Fécoten ainsi que du consulat honoraire de Pointe-Noire.