Sénégal: Plaidoyer pour une intégration de l'éducation routière dans les programmes scolaires

Dakar — Des acteurs de la sécurité routière, de concert avec des responsables socio-éducatifs, ont lancé lundi à Dakar un guide visant à renforcer les capacités des enfants en matière de sécurité routière, une manière de plaider pour l'intégration de l'éducation routière dans les programmes scolaires.

Ce guide vise à renforcer les capacités des enfants, des acteurs et parties prenantes de la sécurité routière et de l'enseignement, voire des parents-usagers en matière de sécurité routière.

Il devrait permettre à l'enfant d'être »alerte » et d'être « informé sur les règles de base de la sécurité routière mais aussi et surtout de la manière de se comporter sur la voie publique », a indiqué Cheikh Oumar Gaye, directeur général de l'Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

S'exprimant lors de la cérémonie de lancement de ce guide, M. Gaye a assuré que »tous les acteurs [...] sont engagés pour amorcer les premiers pas vers cet objectif », en l'occurrence l'intégration de l'éducation routière dans les programmes scolaires.

»Cette élaboration va constituer une opération pilote qui va permettre à l'Etat de généraliser le projet en l'insérant dans le curriculum de l'éducation de manière globale », a expliqué Cheikh Oumar Gaye, selon qui l'objectif recherché, c'est « d'arriver à ce que l'éducation routière soit intégrée » au programme éducatif.

L'éducation à la sécurité routière suppose « le respect des lois et des règlements, le respect des agents et forces de l'ordre sur la voie publique ». Elle vise aussi à « inculquer aux enfants les valeurs de civisme et de citoyenneté telles que prônées par le projet 'Initiative sur la sécurité routière au Sénégal' [Senegal Road Safety Unitiative] », a-t-il précisé.

Selon Cheikh Oumar Gaye, l'éducation à la sécurité routière devrait se traduite en premier lieu par « un changement de comportement pour que les enfants grandissent avec un réflexe de sécurité routière ».

« Les enfants et les écoles sont très exposés. C'est pourquoi, avec la nouvelle loi portant Code de la route, l'Etat du Sénégal a adopté la limitation de la vitesse aux abords des écoles à 30km à l'heure. C'est un défi mondial que nous voulons relever », a expliqué le directeur général de l'ANASER.

Ainsi au-delà de la protection des routes qui mènent vers l'école, relève-t-il, « nous avons les réflexes liés aux autres aspects liés à la sécurité comme les règles de priorité, les traversées ».

« Il s'agit d'inculquer à l'enfant dès le bas-âge », les notions devant lui permettre « d'être de bons citoyens, conducteurs et usagers sur les routes et réduire drastiquement la fatalité routière », a indiqué Cheikh Oumar Gaye.

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